Des campements d’itinérants plus nombreux à Montréal

Comme à plusieurs endroits à Montréal, un petit campement itinérant a vu le jour cette semaine près du pont Jacques Cartier, en pleine période de déménagement.

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L’une des personnes qui passent ses nuits à cet endroit où deux tentes sont érigées et où séjournent une dizaine de personnes au total indique avoir été forcé de quitter son logement il y a à peine trois semaines.

«J’ai été évincé parce que mes propriétaires disaient qu’ils avaient de la famille qui arrivait de la France, explique l’homme. J’ai effectué des recherches et il n’y avait aucune famille qui s’en venait, c’était juste une raison pour que je parte de l’appartement. Ils m’ont dit ça trois semaines avant le 1er juillet.»

C’est après avoir tenté de se tourner vers des organismes qu’il s’est tourné vers ce lieu.

«L’accueil Bonneau, les places comme ça sont toutes pleines avec des listes d’attente à plus finir», indique-t-il.

Selon le PDG de la Mission Bon Accueil, Sam Watts, l’apparition de ces campements est de plus en plus fréquente à Montréal.

«Ce que nous voyons c’est une augmentation dans le nombre de petits campements ici et là dans plusieurs différents arrondissements, dit-il. En particulier dans des arrondissements où on n’a jamais vu de l’itinérance, alors c’est un phénomène qui est vraiment préoccupant.»

Ce phénomène n’est pas unique à la métropole.

«C’est quelque chose qui arrive dans la grande majorité des villes nord-américaines, mais à Montréal c’est quelque chose que nous n’avons pas vu depuis un bon bout de temps», ajoute le PDG.

Voyez les explications complètes dans la vidéo ci-dessus