Des ambulanciers en grève depuis un mois
Simon Gamache-Fortin | TVA Nouvelles
Des centaines d’ambulanciers dans plusieurs régions du Québec sont en grève depuis plus d’un mois et c’est l’impasse dans les négociations, dont l’enjeu majeur est la question des horaires de factions.
C'est toujours l'impasse dans les négociations entre la Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec et le gouvernement.
Des centaines d’ambulanciers de plusieurs casernes un peu partout au Québec dont Sayabec, Amqui, Pointe-à-la-Croix et la Baie-des-Chaleurs sont en grève depuis plus d'un mois.
Les services essentiels sont assurés. Les moyens de pression touchent des questions administratives, comme la facturation.
«Pour nous, c’est important de ne pas toucher aux services à la population», a expliqué David Gagnon, vice-président de la Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec affiliée au SCFP et la FTQ .
La question monétaire demeure toujours un enjeu dans les négociations.
Le syndicat réclame l'abolition de tous les quarts de travail en horaire de faction.
«Les horaires de faction, ce sont des horaires qui ne sont pas bons ni pour les paramedics, ni pour la population. Ce n’est pas des horaires de travail qui sont intéressants pour les paramedics. En ce moment, le gouvernement les élimine au compte-goutte, ce qui fait qu’on se retrouve avec des endroits isolés qui sont entourés d’horaires à l’heure», a ajouté M. Gagnon.
Pour l'instant, les pourparlers achoppent
«En fait, ça fait déjà deux ans que notre convention collective est échue. En ce moment, on négocie une entente de trois ans. Donc, le temps presse. Nous, si nous n’avons pas d’entente adoptée par nos membres au 31 mars, il va falloir complètement recommencer cette négociation-là, parce que là, ce sera impossible de signer pour trois ans comme légalement, il faut que la nouvelle convention collective s’applique au moins un an», a précisé la Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec.