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Culture

«Dernière seconde»: On visite les coulisses de cette nouvelle série explosive

«Dernière seconde», une série de 10 épisodes de 60 minutes qui sera présentée sur illico+ en 2025.

Patrick Seguin / TVA Publications
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Alicia Bélanger-Bolduc

20 mars à 6h
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L’équipe s'est rendue sur le plateau de tournage de la plus récente série du comédien et réalisateur Julien Hurteau, intitulée Dernière seconde. Cette nouveauté de 10 épisodes sera présentée sur illico+ en 2025 et elle promet d’être explosive.

• À lire aussi: Catherine Chabot décroche le rôle principal de cette nouvelle série

Cette nouvelle série d’illico+ en sera une d’action! Nous suivons une équipe de désamorçage d’engins explosifs de la police nationale. L’escouade, dirigée par Véronique Valiquette (Catherine Chabot), est mise à rude épreuve lorsqu’une série de bombes portant toutes la même signature apparaissent dans la ville. Le leadership de la sergente est également contesté à la suite d’une blessure subie sur le terrain, ce qui remet sa confiance en doute. Cette série nous plonge assurément dans un univers rempli d’intrigues, en plus de mettre en lumière ce métier méconnu et hautement dangereux.

Tensions d’équipe et explosions

Même si nous sommes habitués à voir les comédiens Nathalie Doummar, Patrick Emmanuel Abellard et Emmanuel Schwartz dans plusieurs rôles, le fait de les voir arriver vers nous, vêtus de leurs uniformes et marchant droit, donnait déjà le ton à cette nouvelle série et à leur interprétation des personnages!

Patrick Seguin / TVA Publications
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Nous avons pu assister à une scène qui se déroule dans le garage de l’escouade entre les personnages d’Emmanuel et de Catherine, où la sergente doit rétablir son autorité auprès de celui qui l’a remplacée par intérim. On peut donc s’attendre à des scènes de tensions entre les deux. Le personnage d’Emmanuel Schwartz, nommé Samuel Marshal, «est souvent là comme un élément perturbateur, celui qui dérange un peu les choses», nous a-t-il mentionné.

Catherine Chabot: «Je suis en train de vivre le rêve»

Patrick Seguin / TVA Publications
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Catherine, qui est la sergente Véronique Valiquette?

C'est une technicienne en explosifs d'expérience. Ça fait une dizaine d'années qu'elle désamorce des bombes. Elle est la leader d'une équipe de quatre personnes avec de gros tempéraments à gérer, donc elle a de l’aplomb. L'auteur l'a décrite comme une femme avec de la glace dans les veines. Dans des situations d'urgence, elle est capable d'un sang-froid à toute épreuve. Ça fait un personnage qui est très sensible et humain, et qui est en même temps très droit, directif et qui a un fort leadership.

C’est un personnage très différent de ce qu’on connaît de toi!

On me découvre sous un autre jour! On ne m’a jamais vue faire ça à l’écran. Ce que je découvre surtout, c’est la gymnastique des émotions. Je travaille mon muscle émotif dans cette série comme je ne l'ai jamais travaillé! On m'a demandé d'aller dans des zones où je ne suis jamais allée, très noires et très sombres. Ça prend beaucoup de confiance, et ça me fait halluciner parce que j'adore plonger là-dedans et me laisser aller. Je faisais beaucoup ça au conservatoire. Je pensais que j'étais une actrice dramatique. Finalement, en sortant, j’ai fait beaucoup de comédies. Là, je retrouve mes amours du drame et j'adore ça.

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C’était un rôle que tu attendais depuis longtemps, donc?

J'ai commencé à faire du karaté à l'âge de six ans pour être Geena Davis dans Souviens-toi Charlie. Je la trouvais vraiment impressionnante. Je suis en train de vivre le rêve, tu ne peux pas savoir! Je me suis préparée en regardant des films d'action. J'en ai regardé beaucoup quand j'étais jeune aussi, parce que j'ai toujours voulu faire des films d'action.

Quelle a été ta réaction en recevant ce texte?

C'est vraiment un page-turner, un suspense qui nous tient en haleine! C'est une série d'action où il y a des affaires qui brassent à chaque épisode. J'ai lu le texte en une journée, les 10 épisodes d'une heure, là! C'est vraiment brillant et bien écrit. C'est aussi beau de voir à quel point, oui, c'est une série d'action, mais aussi une série humaine et profonde, qui amène une femme à être confrontée à elle-même et à son destin. Il y a quelque chose de très sensible, de très dur, mais de très lumineux, quelque part.

C’est une série stressante. Comment on lâche son fou entre les scènes?

On se fait rire constamment et c'est vraiment avec l'humour qu'on se détend. La productrice nous disait même qu'on avait un peu trop de fun! Il y a beaucoup de décrochage! Je ne sais pas si c'est le côté super lourd et intense de l’histoire qui fait en sorte qu'on est complètement déjantés. Je pense aussi qu'on joue des scènes tellement intenses qu'on n'a pas le choix de respirer un peu. C'est tellement sombre qu’on a besoin de lumière.

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La journée des au revoir

Pour Emmanuel et Nathalie, il s’agit de la dernière journée sur le plateau, après plusieurs mois à incarner leurs personnages. Celle-ci a donc un goût doux-amer pour tous les deux. Nathalie, qui incarne le personnage de Bashira Al-Sayid, une jeune recrue formée par le passé dans les forces armées, ne retient que du plaisir de ces derniers mois. «J'ai beaucoup de peine, parce que j'ai eu un fun fou sur cette production-là. Je pense que j'ai plus ri ici que dans mon année complète! Ç’a été beaucoup, beaucoup de joie. Mais c'est intense de tourner quand on est maman et je pense que mes filles s'ennuient un petit peu, donc que je suis contente de les retrouver.» Pour Emmanuel, jouer un trouble-fête a été très amusant et il a particulièrement apprécié sa relation avec le réalisateur. «C’était un plateau très agréable, l'équipe est extraordinaire. Je n'avais jamais travaillé avec Julien et ç’a vraiment été une belle rencontre. J’ai eu la liberté de retravailler des scènes et de me permettre un peu d'improvisation à l'occasion. On a pu mettre notre touche et approfondir des scènes de manière personnelle et spontanée.» Patrick Emmanuel Abellard, qui terminera son mandat un peu plus tard, a noté le sens de la famille qui s’est développé avec ses confrères. «Ce sont des personnes incroyables, et c'est du bonbon de travailler avec ces êtres humains.» C’est d’ailleurs une valeur qui décrit bien son personnage de Jake Marcelin, un démineur expérimenté qui ferait tout pour sa famille et son équipe.

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Patrick Seguin / TVA Publications
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L’équipement, un autre aspect à prévoir

On peut bien déduire qu’on ne devient pas des spécialistes en désamorçage de bombes du jour au lendemain! Les acteurs ont dû s’entraîner physiquement et apprendre les rudiments de ce métier. Ils ont beaucoup parlé de la difficulté de bouger avec l’équipement porté en présence d’engins explosifs, cette fameuse combinaison de déminage. Celle-ci réduit la spontanéité des mouvements, et c’est sans parler de sa pesanteur. Les acteurs ont donc eu chaud lors de certaines prises... surtout celles tournées en plein cœur de l’été! Pour Nathalie, ces apprentissages ont été source de questionnements. «Ça me stressait un peu, parce que je me dis que c'est un métier très physique, mais ce qui m'a rassurée, c'est d'apprendre que ce n'est pas juste un métier physique, c'est un métier très cérébral. Il y a beaucoup, beaucoup de connaissances scientifiques.»

Un rêve de jeunesse

Quand on pense à ce genre de série, on peut s’attendre à combler des rêves d’enfance, pour certains. «Je me sens vraiment privilégié de pouvoir faire partie de ça. C'est un rêve de petit garçon que je vis, honnêtement!», nous a confié Patrick Emmanuel. Même son de cloche pour Emmanuel. «Ça fait 20 ans que je fais ce métier-là, mais je n'avais jamais interprété un policier, encore moins un personnage sur le terrain. Ça répond à des petits rêves de cowboy.»

Patrick Seguin / TVA Publications
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Un lieu de retrouvailles

Il est clair que tout le monde quitte ce plateau avec de très bons souvenirs de leurs collègues de travail, mais certains avaient déjà des liens très forts avant d’interpréter leurs rôles. Catherine et Patrick Emmanuel ont tout récemment joué ensemble dans la série La candidate. «Je jouais le père de son enfant, et c’est une série qu’on a adoré faire ensemble!» Catherine et Nathalie ont même étudié avec le réalisateur, Julien, et s’admirent depuis leur première année de jeu. «Nathalie et Julien sont mes amis depuis le conservatoire, en 2010. On n'a pas eu besoin de se créer une famille, on était déjà proches», nous a mentionné Catherine.

Patrick Seguin / TVA Publications
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Boulle, le chien policier

La grande vedette qui a su mettre de l’ambiance sur le plateau est Zizou, que nous découvrirons à l’écran sous le nom de Boulle, le chien détecteur d’explosifs dans la série. Il est toujours accompagné de la coordonnatrice et entraîneuse d’animaux Sophie Longpré. Puisqu’il avait seulement un film dans son CV avant ce tournage, on peut dire que ce pitou est une recrue dans le milieu!

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