Depuis son arrestation, Tina se sent menacée dans 5e rang
LUNDI 2 octobre 20 H, RADIO-CANADA
Annie Hogue
Les initiatives de Marie-Luce et de Sandro pour améliorer le sort des travailleurs étrangers leur attirent des ennuis avec un fermier de la région. Pendant que Sophie poursuit son enquête sur Daniel Riendeau, Marc-André se prépare à interroger un délateur. Quant à Tina, elle ne sait plus à qui elle peut faire confiance et ordonne des exécutions.
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Un climat de tension règne à Valmont. Les policiers mènent de grosses enquêtes, et du côté du crime organisé, on sent la soupe chaude. Depuis son arrestation, Tina est comme une lionne en cage dans sa maison. Elle a trop de temps pour penser et en vient à se méfier de tous les membres de son entourage.
«Dans l’organisation, les rats quittent le navire, et Tina se sent vulnérable. Elle ne fait plus confiance à personne, elle se méfie même de ceux qu’elle paie très cher pour assurer sa sécurité. Depuis que Marie-Jeanne a remis son dossier à la police, tout va mal pour Tina. Ghislain est devenu son nouveau lieutenant parce qu’il sait comment faire passer la drogue, mais elle se méfie aussi de lui», explique l’auteure Sylvie Lussier.
Tina se sent prise au piège et est prête à tout pour reprendre la maîtrise de la situation. Elle a toujours été dangereuse, et rien ne l’arrête. Plus personne n’est à l'abri quand elle donne de nouvelles exécutions.
Un fermier en colère
Marie-luce et Sandro se sont associés pour améliorer les conditions de vie des travailleurs étrangers. «C'est très important pour Sandro. Pour lui, c’est une façon de se racheter, une sorte de rédemption après la mort de Lucas Fournier-Costa», souligne Sylvie Lussier.
Marie-Luce et Sandro organisent des réunions pour expliquer leurs droits aux travailleurs étrangers et les aider à régler les problèmes qui peuvent survenir. La majorité des propriétaires de fermes de la région permettent à leurs employés d’assister à ces réunions et sont ouverts aux propositions. La situation est différente pour Henri Lapierre, un fermier qui n’apprécie pas du tout l’initiative de Sandro et de Marie-Luce. «Il est raciste et engage des travailleurs étrangers seulement parce qu’il n’a pas le choix. Il ne leur offre pas de bonnes conditions de travail, ils n’ont que le minimum», indique l’auteure.
Sandro et Marie-Luce remarquent que les employés d’Henri Lapierre n’assistent jamais aux réunions. Quand Sandro se rend à la ferme pour leur donner de l’information sur la nouvelle association, Lapierre, furieux, le chasse de sa propriété. Il vient par la suite mettre Marie-Luce en garde contre de possibles représailles si Sandro ose remettre les pieds chez lui. Marie-Luce et Sandro n’en reviennent pas. Charles décide de s’en mêler et de rendre une petite visite au fermier récalcitrant.
L’interrogatoire
En l’absence de Fred, les choses bougent au poste de police. Marc-André se voit confier de nouvelles responsabilités, dont celle d’interroger un futur délateur. Comme il n’en a pas l’habitude et craint de ne pas être à la hauteur, il se rend chez Fred pour lui demander deux ou trois conseils.
Sophie n’a pour sa part aucune envie de demander l’avis de qui que ce soit. Même si elle sait qu’elle n’en a pas le droit, elle ne peut s’empêcher de suivre Daniel Riendeau, le meurtrier de sa sœur, qui vient de sortir de prison. Elle refuse de croire qu’il a changé, même après toutes ces années derrière les barreaux. Quand elle se rend compte qu’il a déjà une nouvelle femme dans sa vie, elle croit que celle-ci est en danger. Sophie resserre donc sa surveillance, augmentant ainsi les risques d’être prise sur le fait.
Entre-temps, Ghislain réagit à la magouille de Nancy et de Guylaine pour lui soutirer de l’argent. Il impose par la suite de nouvelles responsabilités à Jean-Michel qui, même s’il n’en a aucune envie, se voit une fois de plus forcé de se plier à la volonté de son père.