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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Depardieu dénonce les «folles dérives inacceptables» de Poutine

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Agence France Presse

2022-03-31T19:08:05Z
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L’acteur français Gérard Depardieu, détenteur d’un passeport russe et d’habitude élogieux à l’égard de Vladimir Poutine, a dénoncé jeudi «les folles dérives inacceptables» du président russe, et annoncé que la recette de ses trois concerts prévus début avril à Paris «reviendrait aux victimes ukrainiennes».

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«Le peuple russe n’est pas responsable des folles dérives inacceptables de (ses) dirigeants comme Vladimir Poutine», a déclaré dans un communiqué à l’AFP la vedette, qui a fait l’éloge du dirigeant russe à multiples reprises.

Il doit se produire du 1er au 3 avril à Paris, où il chantera du Barbara, une chanteuse aujourd’hui disparue dont il était un ami intime.

«La totalité des recettes des trois concerts que je donne au Théâtre des Champs-Élysées (...) reviendra aux victimes ukrainiennes de cette tragique guerre fratricide», a ajouté l’acteur dans son communiqué.

«J’ai toujours eu un penchant singulier pour le peuple russe si bien décrit par Dostoïevski, Tolstoï, Gogol, Pasternak et tant d’autres artistes... Tchaïkovski, Prokofiev, Chostakovitch», a-t-il expliqué.

Le 1er mars, au sixième jour de l’invasion russe de l’Ukraine, Gérard Depardieu avait déjà appelé à «arrêter les armes et négocier».

«La Russie et l’Ukraine ont toujours été des pays frères. Je suis contre cette guerre fratricide. Je dis : "Arrêtez les armes et négociez ! "», avait-il déclaré.

Le monstre sacré du cinéma français s’était vu remettre en 2013 un passeport russe par le président Poutine lui-même.

Il était alors en désaccord avec la politique fiscale du président socialiste français François Hollande. «Je trouve ça normal de payer, mais pas à des cons qui pensent qu’ils font le bien», avait-il déclaré en 2014.

Depuis, Gérard Depardieu n’a eu de cesse de vanter la Russie, une «grande démocratie», et de faire l’éloge de Vladimir Poutine, qu’il a notamment comparé au pape Jean Paul II.

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