Décès de Denise Bombardier: «Je l’ai vue pleurer à maintes reprises», témoigne la productrice Denise Robert

Ayant développé une belle amitié avec Denise Bombardier au fil des années, la productrice Denise Robert a eu la chance de découvrir une femme plus fragile que ce que les apparences laissaient paraître.

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«Denise défendait ses idées de façon assez décoiffante par moments. Mais moi, ce que je retiens, c’est que derrière cette image de femme forte, elle était comme une petite fille, a confié Denise Robert, jointe mardi matin par Le Journal. 

«Je l’ai vue pleurer à maintes reprises pour des raisons qui pouvaient être aussi banales que le fait que quelqu’un avait écrit quelque chose qui lui avait fait de la peine. Elle était comme une petite fille qui cachait ses émotions et sa fragilité.»

Comme la plupart des proches et des amis de Denise Bombardier, Denise Robert a été bouleversée d’apprendre le décès de l’animatrice et chroniqueuse, mardi, à l’âge de 82 ans. «Elle avait des soucis de santé, mais personne ne pouvait deviner que c’était sérieux», souligne la productrice des films Les invasions barbares et De père en flic.

Denise Robert s’est liée d’amitié avec Denise Bombardier en la croisant régulièrement à des premières de films et à des lancements de livres. Elles habitaient aussi dans le même immeuble en Floride. 

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«Elle était même venue jouer un personnage à la Marie-Antoinette dans le film L’odyssée d’Alice Tremblay, réalisé par Denise Filiatrault, a relaté Denise Robert sur les ondes de LCN mardi matin.

«Je la connais depuis plus de 20 ans. C’était quelqu’un qui a été dans la vie de Denys Arcand [NDLR: le conjoint de M^me Robert] pendant très, très longtemps, car ils se sont connus à l’université. Ils se sont beaucoup côtoyés.»

Denise Robert appréciait particulièrement le courage que démontrait Denise Bombardier dans sa façon d’exprimer ses opinions.

«Elle va nous manquer à nous tous parce qu’elle avait du front tout le tour de la tête, a rappelé la productrice au Journal. Elle était capable d’exprimer des choses comme peu de gens osent le faire aujourd’hui. Elle était capable de le faire même si son opinion n’était pas populaire et qu’elle se faisait souvent critiquer. C’était quelqu’un qui avait beaucoup de courage.»

Pour la productrice de cinéma, M^me Bombardier était aussi «une grande amoureuse de la vie» et une femme qui «aimait beaucoup rire».

«Elle était comme une gamine qui aimait manger et boire un bon vin, puis s’amuser avec ses amis. Elle était curieuse sur absolument tout et elle avait une opinion sur tout aussi!» a rappelé M^me Robert sur les ondes de LCN.

«Le Québec perd une grande dame.»

– Avec TVA Nouvelles