Denise Bombardier: décorée à de nombreuses reprises pour sa défense de la langue française
Agence QMI
L’auteure, journaliste et chroniqueuse Denise Bombardier, décédée mardi matin à la suite de complications suivant des examens médicaux, avait été grandement décorée par le passé pour son ardente défense de la langue française.
La chroniqueuse bien connue pour ses propos controversés avait écrit une dernière chronique entre les pages du Journal de Montréal le 20 mai dernier, dénonçant l’aménagement de salle de prière pour les fonctionnaires fédéraux.
La Québécoise de 82 ans, originaire de Montréal, avait par le passé reçu les plus grands honneurs pour son ardente défense de la langue française.
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Elle avait notamment obtenu, en 2015, le titre de membre de l’Ordre du Canada pour sa contribution en tant que journaliste, animatrice de télévision et auteure.
«Le Canada reconnaît des Québécois qui ont une contribution sur [le plan de la langue française]», s’était-elle alors réjouie, en entrevue avec le Journal de Montréal.
Elle avait précédemment été décorée officier de la Légion d’honneur française en 1993 et Chevalier de l’Ordre national du Québec.
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Denise Bombardier détenait une maîtrise de l’Université de Montréal, obtenue en 1971, ainsi qu’un doctorat en sociologie de la Sorbonne, selon le site encyclopédique Bilan du Siècle de l’Université de Sherbrooke.
Elle avait débuté sa carrière à titre de recherchiste pour le magazine télévisé «Aujourd'hui» de Radio-Canada, avant d’animer de nombreuses émissions pour la même entreprise.
En parallèle, elle aurait écrit de nombreux ouvrages, en plus d’avoir signé des articles dans de nombreuses publications, incluant Le Monde, Le Devoir, Châtelaine et L'Actualité.