Denis Coderre veut rendre Montréal plus propre
Félix Lacerte-Gauthier | Agence QMI
Une métropole plus propre. C’est l’un des souhaits de l’aspirant à la mairie de Montréal Denis Coderre, qui a présenté mercredi le plan de son équipe pour y parvenir.
«En 2017, mon adversaire disait que Montréal méritait d’être propre. Quatre ans plus tard, je ne l’ai jamais vue aussi sale», a dit M. Coderre.
Le candidat à la mairie indique qu’il veut s’inspirer des meilleures pratiques pour «renverser la tendance». Il prévoit notamment créer un fonds pour soutenir les arrondissements dans leur mission, en permettant par exemple d’augmenter le nombre de poubelles dans les parcs et sur les artères ainsi que d’augmenter le rythme des collectes dans les parcs en été.
Il veut également créer un système de ramassage des encombrants sur demande. S’il est élu, il promet que son administration interviendrait dans un délai de 48 h après le signalement d’un dépôt sauvage, et de 24 h pour effacer les graffitis à caractère haineux.
La fréquence des brigades de propreté sera bonifiée dans l’ensemble des arrondissements, si M. Coderre redevient maire lors des élections municipales du 7 novembre prochain.
«Cendriers à ciel ouvert»
Le parti augmentera également le nombre de cendriers publics afin qu’il y ait moins de mégots jetés au sol.
«Ce n’est pas le genre de ville qu’on veut offrir aux Montréalais», a noté Emilia Tamko, candidate à un poste de conseillère municipale pour Ensemble Montréal, qui a qualifié les rues de «cendriers à ciel ouvert».
La présence de rats dans la métropole est également une préoccupation pour le parti, qui mettra en place une procédure de dératisation systématique lors de travaux impliquant l’ouverture du système d’égouts. Il souhaite également sensibiliser le public à déclarer toute présence de rats afin de mieux documenter la problématique.
Plante accuse Coderre d'être défaitiste
Son adversaire dans la course à la mairie, Valérie Plante, a pour sa part dénoncé ces propos.
«M. Coderre a décidé que la ville est dangereuse. Là, il est rendu que la ville est sale. Je n’accepterai pas cette vision défaitiste de Montréal», a-t-elle soutenu, s’interrogeant sur le genre de message que ça envoie aux visiteurs.
«Est-ce qu’il y a matière à amélioration pour la propreté? Évidemment», a reconnu Mme Plante, qui ajoute que son administration prend le sujet au sérieux.