Publicité
L'article provient de TVA Sports
Sports

Denis Boucher accueille les anciens Expos dans son stade

Partager
Photo portrait de Marc-Antoine Malo

Marc-Antoine Malo

2022-08-06T21:41:02Z
Partager

L’Expos Fest bat son plein à travers le Québec et après des arrêts à Sherbrooke, Granby et Québec, l’événement se conclura à Lachine, dimanche. L’ancien lanceur Denis Boucher connait le stade de l’arrondissement de Montréal comme personne, puisqu’il porte son nom.

L’homme de 54 ans pourra jouer les guides touristiques pour ses coéquipiers des anciens Expos, qui jouent pour la bonne cause ce week-end. Le stade Denis Boucher, situé dans le parc LaSalle, a été inauguré en juin 2017.

«Je suis à ce stade-là presque tous les jours. C’est le “fun” d’y tenir un événement et d’y ramener les anciens Expos et de pouvoir amasser de l’argent pour la Fondation [Kat D DIPG]», a mentionné samedi au bout du fil celui qui a porté l’uniforme de «Nos Amours» en 1993 et 1994.

De l’avis de Boucher, le baseball se porte bien à Lachine. Il espère d’ailleurs voir un grand nombre de ses protégés venir le voir, lui et les autres légendes comme Claude Raymond et Bill «Spaceman» Lee.

«On a beaucoup de joueurs, beaucoup d’équipes, a dit celui qui est désormais entraîneur. On espère que les jeunes vont se présenter. Je pense qu’il y a pas mal d’amateurs de baseball à Lachine et des partisans des Expos. Il devrait y avoir une bonne foule.»

Publicité

Une question de persévérance

Les organisateurs de l’Expos Fest ont d’ailleurs confirmé que M. Raymond serait le lanceur partant à Lachine, lui qui a été contraint de s’absenter à Québec. L’homme de 85 ans est une véritable inspiration pour tout joueur de la Belle Province qui s’engage au baseball.

«Claude, à 85 ans, c’est quelque chose de spécial, qu’il soit capable de venir, de lancer, de courir. C’est impressionnant», a confié Boucher.

Au moment de son arrivée dans les ligues majeures, en 1991, le Lachinois devenait le premier Québécois à atteindre ce niveau depuis Raymond, 20 ans plus tôt. Aujourd’hui, le flot de joueurs de la province est beaucoup plus constant, et le dernier en date à percer est Charles Leblanc, avec les Marlins de Miami.

«C’est un long chemin vers les ligues majeures. Ce n’est pas tout le monde qui est capable de passer à travers ça. On en a un peu qui sont appelés par les équipes, qui sont repêchés. C’est le travail qui fait la différence», a expliqué l’ancien des Blue Jays de Toronto et des Indians de Cleveland.

«Charles a persévéré. Il a continué à croire à son rêve, a-t-il poursuivi. Il est un bon frappeur et il s’améliore d’année en année défensivement. Il est un étudiant du jeu et au baseball, c’est comme ça que tu t’améliores et que tu réussis à percer les alignements.»

Publicité
Publicité

Sur le même sujet