Denis Bernard fait le point sur la grande finale des Moments parfaits
6 DÉCEMBRE, 21H, TVA
Samuel Pradier
Les tribulations de la famille Thomas seront bientôt chose du passé, avec la diffusion du dernier épisode des Moments parfaits, ce soir. Georges, le patriarche, est mort, et on se demande ce que va devenir le reste de la famille. Denis Bernard, qui incarnait le chef du clan, fait le point sur la finale.
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À partir du moment où le diffuseur a annoncé que la série Les moments parfaits allait se terminer définitivement, les auteurs ont souhaité démêler les fils de chaque personnage. Dans les derniers épisodes, Hugo a pris le large, Tristan a enfin trouvé l’amour, et Catherine a pris la décision de quitter les Festives. «Nous avons aussi vu que Philippe avait eu une épiphanie par rapport à Nadia. Il était temps, a détaillé Denis Bernard. Chaque personnage est confronté à son destin, et on voit comment chacun réagit. C’est aussi ça, les histoires de famille: une multitude d’histoires qui s’entrecroisent et qui n’existent pas l’une sans l’autre.»
La finale de la série, qui sera diffusée le mercredi 6 décembre, jour du 66e anniversaire de Denis Bernard, est formidablement lumineuse, selon le comédien. «Elle s’ouvre sur la vie de chacun des personnages. Catherine connaît un bel alignement de planètes: sa passion pour la littérature renaît alors qu’une maison d’édition se vend. Mais comment cela va-t-il se conclure? Dans tous les cas, que ça se termine de manière dramatique ou non, l’humanité des personnages face à leur destin reste toujours présente, et c’est ce qui touche le public qui nous a suivis.»
RECONNAISSANCE
Les gens témoignent volontiers de l’effet miroir des personnages. «C’est aussi ce qui m’a fait accepter le projet, au départ. Ce qui m’a vraiment happé quand j’ai lu les textes, c’est que cette série parle de nous, de la vie dans ce qu’elle a de plus simple et de plus compliqué à la fois, avec des enjeux parfois aussi bouleversants que ridicules.»
C’est le parcours des personnages qui est intéressant, car c’est ce qui fait ce qu’ils sont. «Moi, je suis le même gars que lorsque j’avais 7 ou 10 ans, mais avec une maturité, un parcours, une expérience, et j’assume totalement. C’est ce parcours qui fait celui que je suis aujourd’hui, et quand je me regarde dans le miroir, j’ai l’impression d’être en accord avec le bonhomme que je vois. Oui, il y a eu des décisions impulsives, des choix douteux, des erreurs, mais au final, les erreurs sont des pépites dans un parcours. Elles permettent d’avancer, que ce soit dans les histoires amoureuses, les expériences professionnelles, les rêves assouvis ou non.»
LA FAMILLE
Georges, le personnage de Denis Bernard, est décédé dans l’avant-dernier épisode, mais pas du tout comme on l’aurait imaginé. «Le merveilleux de cette série, c’est que rien ne se passe comme on l’aurait pensé. Il y a toujours quelque chose qui vient contrecarrer les projets, surtout au moment où on s’y attend le moins.» Reste que cette série demeurera un projet cher au cœur du comédien, notamment en raison des similitudes entre la vie de son personnage et la sienne. «Nous avons le même âge. Lui avait choisi d’arrêter de travailler, tandis que j’ai décidé de continuer. Je suis également un gars de famille. J’ai créé des familles lorsque j’étais directeur du théâtre La Licorne. Dans mon quartier, nous avons tissé des liens avec le voisinage depuis près de 20 ans. Nous menons une vie de quartier familiale, et il n’y a pas un dimanche où nous n’invitons pas quelqu’un, ou réciproquement, avec les voisins. Il avait aussi des enjeux de santé, et j’ai eu les miens, même si tout va bien aujourd’hui. Disons que nous avions pas mal d’intérêts communs.»
Le dernier épisode de la série Les moments parfaits sera diffusé mercredi prochain à 21 h, à TVA.
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