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L'article provient de Le Journal de Montréal
Affaires

Langue française: le grand patron de SNC-Lavalin décide de reporter son discours

Il souhaite apprendre le français avant de s’adresser aux gens d’affaires d’ici

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        Olivier Bourque

        11 novembre 2021
        12 novembre 2021
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        Le patron de SNC-Lavalin, Ian Edwards, ne veut pas devenir le prochain Michael Rousseau.

        • À lire aussi: Les patrons invités à parler français par le gouvernement Legault

        • À lire aussi: Le patron de SNC-Lavalin prépare un discours in English as well

        Vivant depuis sept ans à Montréal, mais incapable de parler français, il a décidé de reporter son discours de lundi prochain au Cercle canadien de Montréal.

        Mercredi, le Journal rapportait que malgré l’affaire Rousseau, le dirigeant d’origine écossaise, qui mène la destinée de la firme d’ingénierie depuis 2 ans, allait tout de même livrer une allocution en anglais.    

        • Écoutez la rencontre Dumont-Latraverse sur QUB radio:    

        Mais quelques jours plus tard, SNC-Lavalin fait volte-face et, dans une lettre envoyée au président du conseil d’administration du Cercle canadien, Marc Perron, M. Edwards affirme devoir reporter « avec regret » son discours.

        « Je souhaite prendre le temps nécessaire pour mieux préparer ma présentation et m’assurer qu’elle contient plus de français, la langue officielle du Québec, pour mieux répondre aux attentes de l’ensemble de nos interlocuteurs », écrit-il.

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        Les récents événements entourant la place accordée à la langue française au sein des entreprises canadiennes et québécoises l’ont motivé à repousser son allocution et « à reporter [son] engagement au cours de la prochaine année », a-t-il fait savoir dans sa lettre.

        « Je comprends bien la réalité québécoise et l’importance pour nos employés, clients et partenaires d’offrir un milieu de travail respectueux pour tous », a ajouté l’homme d’affaires.

        Pas beaucoup de Québécois chez SNC

        M. Edward demeure au Québec depuis 2014. En 2016, il avait pris des cours de français, mais le résultat était mitigé et il avait abandonné.

        Il affirme maintenant avoir pris l’engagement de suivre une nouvelle formation linguistique.

        Appelé à réagir en début de semaine, le gouvernement caquiste avait estimé que les grands patrons devraient s’exprimer en français au Québec.

        Depuis des années, plusieurs sont inquiets de voir le Québec perdre son influence au sein de SNC-Lavalin. Plus de la moitié des dirigeants et la très grande majorité des membres du conseil d’administration vivent à l’extérieur du Québec.

        Les inquiétudes sont vives aussi au sujet de son siège social. L’entreprise a pris l’engagement de le maintenir à Montréal jusqu’en 2024, mais après, elle aura le loisir de l’implanter ailleurs.

        La Caisse de dépôt et placement du Québec, qui est le plus important actionnaire de l’entreprise, n’avait pas souhaité s’exprimer au sujet de l’unilinguisme du patron en début de semaine.

        « Nous n’avons pas l’intention de commenter ce débat au cas par cas », a souligné le porte-parole Maxime Chagnon.  

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