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Culture

Décès de Lucien Francœur: sa fille livre un témoignage bouleversant

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        Agence QMI

        6 novembre à 17h50
        7 novembre à 9h14
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        Au lendemain du décès de son père, le poète et rockeur Lucien Francœur, sa fille Virginie a livré un témoignage bouleversant, racontant avoir passé ses derniers instants à son chevet en lui récitant des poèmes à l’oreille.

        • À lire aussi: Le poète et rockeur Lucien Francoeur est décédé

        «Malgré toutes ses dérives, moi, mon père, je serais allé le chercher en enfer. J’ai toujours voulu, j’aurais tout fait pour le sauver», a confié Virginie Francoeur à Sophie Durocher, mercredi, dans une entrevue sur les ondes de QUB radio au 99,5 FM Montréal.

        Un dernier souffle en poésie

        Celui qui a été poète, chanteur, animateur de radio et enseignant s’est éteint mardi soir à l’Hôpital général juif, où il avait été transporté le 22 octobre en raison d’un arrêt cardiaque.

        «Je lui tenais la main et on lui récitait des poèmes dans le creux de l’oreille», a raconté sa fille, professeure à Polytechnique. 

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        PHOTO TOMA ICZKOVITS
        PHOTO TOMA ICZKOVITS

        «On était à son chevet, ma mère et moi. On passait toutes nos journées là-bas. On lui lisait ses poèmes et aussi ceux de Miron, de Nelligan, de Rimbaud», a-t-elle détaillé, soulignant que la poésie les a aidées à traverser cette épreuve.

        «Rockeur jusqu’à la fin»

        Connu pour son franc-parler et son style flamboyant, Lucien Francœur n’a jamais fait de compromis sur sa personnalité, a rappelé Virginie Francoeur.

        «Mon père a vécu à 150 000 à l’heure. Même à l’hôpital, quand on a été chercher ses vêtements, il portait un blouson de cuir, ses jeans, ses 511, ses bottes de cow-boy rouges en lézard. Il y est allé en rockeur jusqu’à la fin», a souligné Mme Francœur. 

        TOMA ICZKOVITS
        TOMA ICZKOVITS

        L’humoriste Michel Barrette, ami de longue date du défunt, garde en mémoire un homme «plus grand que nature».

        «C’était une des personnes les plus drôles que j’ai rencontrées de ma vie. Un rockeur intellectuel qui avait une opinion sur tout», a-t-il témoigné.

        «Autant dans le bonheur que dans l’angoisse et la souffrance parfois, il était intense, a-t-il déclaré. Que j’ai aimé ce gars-là, que j’ai aimé ce gars-là.» 

        *Ce texte, généré avec l’aide de l’intelligence artificielle, a été revu et validé par notre équipe à partir d’une entrevue réalisée à QUB.

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