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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Décès de Denise Bombardier: le monde politique sous le choc

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Agence QMI

2023-07-04T12:50:23Z
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Sous le choc après l’annonce du décès de la journaliste et chroniqueuse Denise Bombardier, la classe politique a salué le courage de cette grande intellectuelle et femme de convictions.

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«Bon voyage chère Denise. Brillante, courageuse, drôle. Amoureuse du Québec et de la langue française. Mes condoléances à Jim, Guillaume et tous ses proches», a écrit le premier ministre François Legault sur les réseaux sociaux, quelques minutes après l’annonce de la triste nouvelle. 

Femme de lettre engagée, Denise Bombardier laisse à plusieurs le souvenir d’une personne courageuse et d’une amoureuse du Québec. 

Dans un message publié sur les réseaux sociaux, la députée libérale Marwah Rizqy a rappelé le passage de la journaliste à l’émission Apostrophe de Bernard Pivot, en 1990. 

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«Il faut être courageuse pour refuser la loi du silence. Vous étiez seule. En territoire étranger/hostile. Par la puissance de vos mots vous avez dénoncé un «intouchable». Un moment gravé dans ma mémoire, belle leçon d’audace», écrit Mme Rizqy. 

L’ancienne députée fédérale et désormais administratrice de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Caroline St-Hilaire, a elle aussi remercié la chroniqueuse pour son «esprit vif et son engagement sans faille».

«Aujourd’hui, nous disons au revoir à une grande voix du Québec», a-t-elle ajouté. «Fervente défenseuse de la langue française et figure incontournable du féminisme, son influence dépassait largement nos frontières.»

La ministre responable de la Condition féminine, Martine Biron, a elle aussi publié un message sur les réseaux sociaux poru souligner la «grande contribution de Denise Bombarier à la société québécoise». «Autrice, journaliste et féministe, elle n’hésitait pas à donner son opinion avec panache. En faisant cela, elle a pavé la voie à de nombreuses femmes», a-t-elle écrit.

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Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, a pour sa part exprimé que Denise Bombardier a «témoigné durant toute sa vie, avec courage et éloquence, de la nécessité de débattre et s’assumer ses convictions dans l’espace public». 

«Authentiquement attachée au Québec, on se souviendra de son amour pour la langue française», a poursuivi le chef péquiste. «Je tiens à présenter mes plus sincères condoléances à toute sa famille et ses proches.»

Dans le même esprit, le chef intérimaire du Parti libéral du Québec, Marc Tanguay, a affirmé que Mme Bombardier était «une figure marquante de notre paysage culturel québécois», saluant au passage «son engagement à faire rayonner notre langue française et son franc-parler».

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L'ex-premier ministre du Québec Jean Charest a lui aussi écrit un message sur Twitter pour offrir ses condélances à la famille de Mme Bombardier, qui a selon lui «marqué le monde culturel, médiatique et politique québécois».

«Une figure marquante de l’espace public québécois et une grande amoureuse de la langue française nous quitte. Toutes mes condoléances à sa famille et ses proches», a écrit le porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois. 

«Je suis sous le choc. Sans mots. Complètement bouleversée», a écrit quelques minutes après l’annonce la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry.

À Ottawa, le Bloc québécois a salué la «femme de paroles et d’action, elle a brassé les idées et suscité les débats, nous invitant à questionner, à réfléchir, à avancer».

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Pour le président et chef de la direction de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, Denise Bombardier «a été une valeur ajoutée à notre sphère culturelle, économique et politique». 

La classe politique sous le choc

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