Décès de Denise Bombardier: «J’ai le cœur blessé», dit Gilles Proulx
Agence QMI
Gilles Proulx a raconté ce matin, à l’émission d’Alexandre Moranville-Ouellet à QUB radio, la profonde relation d’amitié qu’il entretenait avec Denise Bombardier, journaliste et chroniqueuse au Journal de Montréal, qui nous a quittés ce matin. «J’ai le cœur blessé», a déploré Proulx.
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Elle ne laissait personne indifférent
Dans une série d’anecdotes touchantes, le chroniqueur au Journal de Montréal et collaborateur à QUB radio a décrit sa première rencontre avec Mme Bombardier: «À cette époque, je ne la connaissais que de nom, mais je voyais en cette femme affirmative et opiniâtre une fille qui irait loin».
L’histoire lui donnera raison, car dans sa longue carrière médiatique, Denise Bombardier a reçu nombre d’intellectuels, de polémistes et de politiciens.
«Elle affrontait tous les gens les plus dérangeants de ce monde. Elle les affrontait sans détour et sans protocole», a commenté M. Proulx.
Une alliée
Il a également raconté que Denise Bombardier a toujours été une alliée pour lui, elle qui n’hésitait pas à l’inviter à ses émissions malgré les controverses que pouvaient susciter les propos de M. Proulx.
«Elle a fait beaucoup pour me valoriser [...] Elle a été une alliée pour moi dans ce milieu mesquin que nous connaissons», a conclu Gilles Proulx.