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L'article provient de TVA Sports
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Déception pour Marie-Michèle Gagnon

La Québécoise Marie-Michèle Gagnon a dévalé les pentes à Lake Louise dans le cadre de la Coupe du monde de ski alpin, vendredi.
La Québécoise Marie-Michèle Gagnon a dévalé les pentes à Lake Louise dans le cadre de la Coupe du monde de ski alpin, vendredi. Photo AFP
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Photo portrait de Richard Boutin

Richard Boutin

2021-12-04T03:44:47Z
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Confiante en son ski lorsqu’elle s’est pointée dans le portillon de départ de la Coupe du monde de Lake Louise, après avoir connu un très bon camp de préparation, Marie-Michèle Gagnon n’a pas amorcé sa saison de la façon souhaitée.

Après un camp optimal, tous les espoirs étaient permis pour la fierté de Lac-Etchemin qui s’est produite devant ses parents et son frère, qui ont fait le voyage en Alberta pour la voir à l’œuvre.

Prenant le départ avec le dossard numéro huit, une grande amélioration comparativement à l’an dernier, Gagnon a terminé en 16e place en vertu d’un temps de 1 min 49 s 66 dans ce qui marquait le retour du cirque blanc en Alberta, après un an d’absence en raison de la COVID-19.

Gagnon était très déçue de la tournure des événements. 

« J’avais de bonnes sensations en haut du parcours, mais j’ai commis une très, très grosse erreur dans la section Fishnet Fall Away où j’ai perdu beaucoup de temps, a-t-elle expliqué. Je ne pensais pas avoir perdu tant de temps, mais Sofia et Breezy étaient vraiment dominantes. Il n’y a pas tant de filles qui commettent de grosses erreurs et ça m’a coûté cher. »

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« Je suis très, très déçue, de poursuivre Gagnon, qui avait signé des septième et neuvième positions à ses deux derniers départs en descente la saison dernière et le septième chrono à l’entraînement, mardi. Ma préparation avait été super bien et je m’attendais à plus, mais tu ne peux pas t’attendre à des miracles quand tu fais une grosse erreur comme j’ai fait, surtout que les filles sont très fortes. »

Gagnon assure que l’absence de son entraîneur de vitesse Hansjorg Plankensteiner n’a pas pesé dans la balance, lui qui ne pouvait pas entrer au Canada parce qu’il n’avait pas été vacciné dans les délais prescrits.

« Son absence n’a rien à voir avec ma performance, a-t-elle affirmé. D’autres entraîneurs étaient là pour prendre la relève, dont l’entraîneur-chef de l’équipe féminine Manuel (Gamper). Mon coach de vitesse m’a appelée avant que je prenne le départ. »

Course spéciale, mais pas nerveuse

Parce qu’elle se produisait à la maison devant sa famille, la skieuse de 32 ans a-t-elle ressenti de la nervosité ? 

« Surprenamment, je n’étais pas tant nerveuse, a-t-elle raconté. J’aurais dû l’être plus. Je vais être plus agressive, demain (samedi). J’avais une bonne confiance, je me sentais bien dans mon ski, mais la performance n’était pas là. En regardant le vidéo, je vais réaliser que j’ai fait de bonnes sections, mais je dois être bonne tout le long. C’est toujours spécial de courir au Canada, surtout que nous n’étions pas venues ici l’an dernier. Ce sont les seules épreuves de la saison à la maison, je vois des visages familiers et j’en profite. C’était une superbe journée avec de très belles conditions. »

Domination totale

L’Italienne Sofia Goggia a survolé le parcours, terminant avec une incroyable priorité de 1 s 47 sur sa plus proche rivale, l’Américaine Breezy Johnson.

L’Autrichienne Mirjam Puchner a complété le podium.

« Elle a signé toute une victoire, a louangé Gagnon. Il y a six ou sept ans quand Lindsey (Vonn) gagnait par deux secondes, je me demandais si c’était possible. Sofia a fait une course de ce calibre. Je me suis entraînée tout l’automne avec elle et je faisais partie du groupe de filles qui réussissaient les mêmes temps. Lors d’une journée de course, Sofia augmente l’intensité d’un cran et elle risque tout. Je la respecte beaucoup pour ça. Je peux apprendre et m’inspirer d’elle. J’espère lui chauffer les fesses un peu cette saison. »

Médaille pour son fiancé

Avant de prendre le départ, Gagnon savait que son fiancé Travis Ganong venait de monter sur le podium au super G de Beaver Creek, au Colorado. 

« On n’a jamais bien fait les deux la même journée et je me disais que j’allais changer ça aujourd’hui (vendredi). J’étais confiante, mais il nous reste deux courses pour briser la malédiction. »

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