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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Fin des négociations russo-ukrainiennes

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Agence France-Presse

2022-02-28T11:16:57Z
2022-02-28T17:18:39Z
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Les délégations russe et ukrainienne ont quitté la table des négociations au Bélarus et rentrent pour «consultations dans leurs capitales» respectives, après avoir convenu vouloir un «deuxième round» de pourparlers, ont annoncé lundi les deux parties.

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«Les parties ont établi une série de priorités et thèmes qui demandent certaines décisions» avant un deuxième tour de pourparlers, a déclaré Mikhaïlo Podoliak, l'un des négociateurs ukrainiens. 

Selon son homologue russe, Vladimir Medinski, cette nouvelle rencontre aurait lieu «bientôt» à la frontière polono-bélarusse.

Les négociations qui ont commencé lundi portent sur l'invasion de l'Ukraine menée depuis jeudi par l'armée russe, qui se heurtent à une forte résistance des forces ukrainiennes.

Lundi, alors que les délégations des deux pays étaient réunies, de violents affrontements se sont déroulés dans la deuxième ville d'Ukraine, Kharkiv (est), où les autorités locales ont fait état d'au moins 11 civils tués dans des bombardements russes.

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Écoutez l'entrevue de Richard Martineau avec Guy St-Jacques, ex-ambassadeur du Canada en Chine, sur QUB radio:

Dans un entretien lundi avec son homologue français Emmanuel Macron, le président russe Vladimir Poutine a conditionné tout règlement de cette guerre à une liste d'exigences.

Celles-ci comprennent notamment une reconnaissance de la souveraineté russe sur la Crimée, péninsule ukrainienne annexée par Moscou en 2014, la «dénazification» ainsi que la «démilitarisation» de l'État ukrainien, et un statut neutre pour l'Ukraine, selon le Kremlin.

M. Poutine qualifie le gouvernement pro-occidental à Kiev de «néonazi», ce qui signifie pour de nombreux observateurs qu'il n'entend pas mener sérieusement des négociations avec lui.

De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a admis ne «pas trop croire» à des négociations fructueuses, appelant l'armée russe à déposer les armes.

Les pourparlers se tiennent dans l'une des résidences du président bélarusse Alexandre Loukachenko sur la frontière ukraino-bélarusse, dans la région de Gomel, non loin de la centrale nucléaire accidentée de Tchernobyl, qui est en territoire ukrainien.

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