Debbie Lynch-White nous explique pourquoi elle s’est séparée de sa conjointe
Patrick Delisle-Crevier
La semaine dernière, la comédienne, qui apparaîtra dans la troisième saison de la série Le pacte à Télé-Québec, a annoncé sa séparation d’avec sa conjointe des huit dernières années, Marina Gallant. Debbie a accepté de discuter de cette triste nouvelle avec nous.
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Debbie, tout d’abord, comment te sens-tu à la suite de cette séparation?
Marina et moi avions un peu vu venir cette séparation, mais ça va bien et ça s’est vraiment fait d’un commun accord. Nous continuerons à faire partie de la vie de l’autre, elle restera toujours dans ma famille, et nous demeurerons amies. Il n’y a pas eu de chicane qui nous a menées à prendre cette décision. Nous avons simplement eu une conversation qui nous a permis de réaliser que cette relation prenait fin sous cette forme et que nous allions peut-être mieux nous aimer comme amies. C’est un constat que nous avons fait ensemble.
C’est tout de même un constat difficile à faire, non?
Je ne l’ai jamais dit dans les médias, mais ma femme et moi étions dans une relation ouverte depuis six ans, et je tiens à dire que ce modèle non monogame n’est pas du tout à l’origine de la rupture. Oui, nous avons déjà eu des défis face à cela il y a quelques années, mais nous les avons surmontés, même que tout allait bien sur ce plan depuis un bon bout. Ce modèle-là nous a appris à communiquer et à être transparentes, et c’est ce qui nous a finalement permis de constater que nous voulions mettre un terme à notre relation. Nous le faisons dans le plus grand respect mutuel et tout va bien, malgré les montagnes russes d’émotions qui viennent avec une telle décision. Nous sommes capables de discuter et nous éprouvons beaucoup d’empathie l’une envers l’autre.
Est-ce difficile de vivre dans une relation ouverte?
Non, il faut se respecter là-dedans et bien communiquer. Je le referais demain matin et, sérieusement, la monogamie ne m’intéresse pas pour le moment. Au cours des dernières
années, dans mes relations, j’ai aimé rester ouverte à ce que la vie me réserve. Je souhaite garder une liberté et je ne veux pas qu’un principe judéo-chrétien m’empêche de vivre de belles expériences. Est-ce que je serai un jour en relation monogame avec quelqu’un? Peut-être, je ne le sais pas. Mais j’aime simplement l’idée de rester ouverte à ce que la vie me propose.
Est-ce que cela implique un déménagement et beaucoup de changements pour toi?
Pour être honnête, je ne le sais pas encore. C’est si récent que nous sommes en train de réfléchir à tout ça, Marina et moi. Pour l’instant, je n’ai pas ces réponses-là. Nous allons discuter et prendre les meilleures décisions pour chacune d’entre nous.
Tu as l’air bien. As-tu passé un bel été malgré tout ça?
Oui, vraiment, ce fut un bel été, qui a débuté par des vacances en Italie avec Marina et sa grand-mère. Dès le retour, je me suis préparée pour mon premier solo, que je vais présenter au théâtre l’Espace Go. J’ai donc passé une grande partie de mon été à apprendre des textes. J’ai également eu beaucoup de répétitions pour le film Les Belles-soeurs. Nous commençons le tournage le 11 septembre, et c’est une expérience incroyable. Il y a eu beaucoup de chorégraphies à apprendre et je suis vraiment excitée par tout ça, en plus du fait de tourner avec un duo mythique comme Diane Lavallée et Pierrette Robitaille. C’est complètement fou pour moi!
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