De tels rôles, ça marque!
Amélie Lesage
Certains rôles exigent un investissement personnel important de la part des acteurs. Le média Looper a dressé une liste des stars qui se sont tellement données pour un film qu’elles n’ont plus jamais été les mêmes par la suite...
Kit Harington
Game of Thrones
Faire partie de cette légendaire série aurait dû être un cadeau du ciel, mais pour l’interprète de Jon Snow, ç’a plutôt été un cadeau empoisonné. «J’avais l’impression que je devais me sentir comme la personne la plus chanceuse au monde, alors qu’en fait je me sentais très vulnérable», a-t-il dévoilé au Variety, en ajoutant qu’il avait suivi une psychothérapie pour démêler ses émotions. La fin de GOT, en 2019, ne l’a malheureusement pas libéré de ses tourments... Peu de temps après, l’acteur a séjourné dans un centre de bien-être pour y traiter «son stress, son épuisement et sa consommation d’alcool».
Bill Skarsgård
It
Le frère d’Alexander a confié qu’après la fin du tournage du film d’horreur basé sur le livre à succès de Stephen King, il n’était plus capable de se débarrasser de son personnage, le clown maléfique Pennywise. «J’étais à la maison et le tournage était terminé lorsque je me suis mis à faire des rêves très étranges et intenses de Pennywise. Toutes les nuits, il venait me visiter», a-t-il conté à Entertainment Weekly.
Dylan O’Brien
Maze Runner: The Death Cure
Ce film a failli être le dernier pour la vedette de Teen Wolf. Un grave accident lors du tournage d’une scène d’action lui a en effet causé une commotion cérébrale et de multiples fractures au visage qui ont nécessité une reconstruction faciale. Son rétablissement, qui a duré plus de six mois, a été l’un des moments les plus sombres de sa vie. «J’étais dans une période de totale remise en question. Je n’étais plus capable de me projeter dans le futur», a-t-il révélé au magazine People. Selon lui, cet accident a changé sa vie. «Ça m’a rapproché de ma famille et de ceux que j’aime.»
Charlie Hunnam
Toutes les productions hollywoodiennes auxquelles il a participé
Toutes ces années à jouer des Américains auront finalement eu raison de l’accent british de Charlie. En promotion pour un film sur le plateau de Conan O’Brien en 2013, l’Anglais a fait rire de lui à cause de son accent, qui serait devenu du grand n’importe quoi! Après avoir décroché le rôle-titre dans King Arthur: Legend of the Sword, le pauvre a dû engager un professeur pour réapprendre à parler l’anglais de son pays d’origine.
Colin Firth
The King’s Speech
Entrer dans la peau du roi George VI a été un défi de taille pour l’acteur qui a dû apprendre à bégayer pour ensuite jouer quelqu’un qui tente désespérément de ne pas bafouiller. «Cet exercice a eu un impact sur tout mon corps: j’ai eu des maux de tête, mon bras gauche ne bougeait plus. C’était une situation vraiment particulière», a-t-il raconté à The Guardian. Après la fin du tournage, en 2010, Colin a continué de bégayer à l’occasion pendant des mois.
Michael B. Jordan
Black Panther
Jouer un méchant dans le film de la franchise Marvel sortie en 2018 a eu de graves effets sur la santé mentale de l’acteur. «Je n’avais jamais joué un personnage aussi sombre, solitaire et cruel», a-t-il avoué lors d’une participation à The Bill Simmons Podcast. Incapable de reprendre une vie normale après le tournage, il a dû aller chercher de l’aide auprès d’un thérapeute pour remonter la pente. «Ça m’a pris du temps avant d’être capable d’expliquer pourquoi je me sentais si triste et un peu déprimé.»
Keira Knightley
Pirates of the Caribbean
Elle avait 17 ans lorsqu’elle a connu instantanément la célébrité avec le premier film de la franchise produit par Walt Disney, ce qui lui a causé un trouble de stress post-traumatique. La jeune vedette a dû prendre un an de repos loin de Hollywood et à un certain moment, elle a été incapable de sortir de chez elle pendant trois mois consécutifs.
Hugh Laurie
House
L’acteur britannique ne jouait pas le Dr Gregory House: il était le Dr House! Il se donnait tellement à fond à son personnage qu’il a réussi à duper l’équipe de tournage et le public pendant les huit ans qu’a été diffusée la série médicale alors qu’il s’appuyait parfois sur sa jambe censée être blessée, qui aurait dû requérir l’usage d’une canne. L’histoire veut aussi que plusieurs années après la dernière émission en 2012, Hugh boitait encore...
Uma Thurman
Kill Bill: Vol. 2
Être la muse de Quentin Tarantino n’est pas de tout repos... En effet, le réalisateur a insisté pour que l’actrice exécute elle-même les cascades qui font partie des fameux films d’action à saveur western. Et ce qui devait arriver arriva: dans une scène où elle devait rouler à toute vitesse, sa voiture a violemment percuté un palmier. Uma en est ressortie sérieusement blessée au cou et au genou et elle traîne encore des séquelles aujourd’hui, 18 ans plus tard.
Margot Robbie
I, Tonya
Pour l’actrice australienne, ce n’est pas son entraînement intensif ni sa hernie cervicale qui ont été les passages les plus difficiles durant le tournage du film sur la vie de Tonya Harding, mais bien la relation conjugale abusive dans laquelle était impliquée la patineuse artistique avec son époux de l’époque. «J’en ai perdu la tête», a-t-elle admis en entrevue pour le magazine Grazia, en précisant qu’elle avait perdu le contact avec la réalité lors d’une scène de bagarre entre Tonya et son mari. «J’ai trouvé ça profondément traumatisant», a-t-elle raconté plus tard.
Adrien Brody
The Pianist
En préparation du rôle du pianiste qui a survécu à l’Holocauste, l’acteur a tout vendu pour aller s’installer en Europe au début des années 2000. Le réalisateur Roman Polanski l’a forcé à apprendre le piano et il a dû perdre 30 lb en six semaines. «Je voulais vivre l’aventure et je l’ai vécue à fond, a-t-il dit à BBC News, mais j’ai eu peur de ne pas m’en sortir sain d’esprit, parce que je ne réalisais pas jusqu’où ces changements m’avaient mené.»
Dakota Johnson
Suspiria
Tous les acteurs s’entendent pour dire que tourner dans un film d’horreur est beaucoup moins joyeux et léger que de tenir la vedette dans une comédie. Mais certains d’entre eux en ressortent plus écorchés que d’autres. «Sans mentir, ce film m’a tellement fuc*** que j’ai dû aller en thérapie», a clamé l’actrice au magazine Elle.
Sarah Paulson
The People v. O.J. Simpson: American Crime Story et American Horror Story
Ses deux personnages de fumeuse invétérée ont permis à Sarah d’atteindre une notoriété certaine, mais ils ont aussi eu un effet hautement indésirable chez elle. En entrevue avec l’animateur Stephen Colbert, l’actrice de 47 ans a expliqué avoir dû passer par-dessus son dégoût du tabac pour ces deux rôles qui exigeaient qu’elle s’allume plusieurs cigarettes par jour. Le problème, c’est qu’elle s’est mise à avoir envie de fumer dans la vraie vie et à devenir impatiente de tourner les scènes dans lesquelles elle clopait!
Charlize Theron
Æon Flux
L’actrice a tiré une grande leçon du tournage du film de science-fiction, en 2005: il faut savoir mettre ses limites. Lors d’un saut périlleux arrière, la belle est tombée sur le cou. «Cette blessure m’a fait peur, j’ai failli être paralysée, s’est-elle rappelée. Maintenant, je suis rendue à un stade dans ma carrière où je suis la première à dire, sans me sentir coupable ou sans avoir peur de passer pour quelqu’un qui n’est pas une dure à cuire: “Vous savez? Je n’ai pas besoin de faire ça.”»