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L'article provient de TVA Sports
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De Marian Hossa à Corey Perry

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Photo portrait de Jean-François Chaumont

Jean-François Chaumont

2022-06-15T01:17:03Z
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Marian Hossa a gagné trois fois la Coupe Stanley. Les trois fois avec les Blackhawks de Chicago en 2010, 2013 et 2015. Mais avant la joie, il y a aussi eu des pleurs.

Hossa a participé à la finale une première fois en 2008 avec les Penguins de Pittsburgh. La jeune bande à Sidney Crosby avait perdu en six matchs contre les Red Wings de Detroit. L’année suivante, le Slovaque portait les couleurs des Wings. 

Mais en 2009, c’était le scénario inverse. Les Red Wings s’inclinaient en sept rencontres face aux Penguins. Quelques mois plus tard, Hossa paraphait un contrat de 12 ans et 63 millions avec les Blackhawks. À sa première saison avec les Hawks, l’ailier a brisé sa malchance en posant ses lèvres sur le précieux trophée.

Corey Perry a maintenant suivi les traces de Hossa. Il en est également à une troisième participation d’affilée en finale de la Coupe Stanley avec une troisième équipe différente. En 2020, il était avec les Stars de Dallas et l’an dernier, il était à la grande danse avec le Canadien de Montréal. Les deux fois, le Lightning a détruit son rêve d’obtenir une deuxième bague.

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«C’est une route assez étrange, a reconnu Perry à la veille du premier match contre l’Avalanche du Colorado. Cette route partait du rachat de mon contrat par les Ducks à mes jours avec les Stars jusqu’à mon passage avec le Canadien. Et maintenant, je suis en finale avec le Lightning.»

«C’était assez venteux comme chemin. Mais c’était bien agréable. J’espère maintenant que la troisième tentative sera la bonne. Hossa avait eu du succès à sa troisième finale en trois ans. J’ai déjà gagné en 2007 avec les Ducks, mais ça fait une éternité. Je voudrais revivre ce moment magique.»

Une ressource cruciale 

Perry n’a pas signé pour un pont d’or avec le Lightning. Julien BriseBois l’a convaincu de partir pour la Floride en lui offrant un pacte de deux ans, ce que Marc Bergevin et le CH refusaient de lui consentir, à un salaire annuel d’un million.

Malgré ses 37 ans, l’Ontarien a encore cette rage de victoire. Son impact ne se lit pas uniquement sur une feuille de pointage, mais bien aussi à l’intérieur du vestiaire dans un rôle de meneur.

«Son effet est énorme cette année, a dit BriseBois. Je ne sais pas si nous pouvons le quantifier. Il a été une ressource très importante dans le vestiaire pour les autres vétérans et meneurs, mais pour nos jeunes joueurs aussi. Il était un mentor pour les jeunes.»

«Pour nos entraîneurs, il était aussi une personne-ressource pour discuter de stratégies. Il a fait la même chose avec moi. J’ai aimé mes discussions avec lui. Il a une grande expérience et il est un gagnant. Il sait les sacrifices qui sont nécessaires et il ne se gêne pas pour nous le rappeler. On espère qu’on pourra terminer le travail pour lui permettre de gagner une autre fois la coupe.»

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