Davante Adams change d'adresse

Pendant de longs mois, la planète NFL a spéculé à savoir si le quart-arrière Aaron Rodgers resterait avec les Packers de Green Bay. 

À peine a-t-il décidé de demeurer à bord que c’est son receveur étoile Davante Adams qui vient de lever les feutres, dans une transaction qui l’envoie aux Raiders de Las Vegas. 

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Il faut dire que celui qui a disputé huit saisons avec les Packers a su s’élever au-dessus de la mêlée lors des dernières années. Depuis 2016, il occupe le premier rang pour les réceptions (581) et les touchés (69), ainsi que le deuxième rang pour les verges accumulées (7192) parmi les ailiers espacés.

Des retrouvailles

À Las Vegas, Adams retrouvera le quart-arrière qui lui lançait des passes à l’Université Fresno State, Derek Carr.

Avant la saison dernière, Adams avait d’ailleurs mentionné qu’il rêvait d’être réuni à Carr un jour, mais qu’il était un Packer «pour le moment». Voilà que son souhait est exaucé.

Selon le journaliste Rob Demovsky, attitré à la couverture quotidienne des Packers pour ESPN.com, les Packers étaient prêts à s’engager à la même hauteur que les Raiders sur le plan financier, mais Adams préférait quitter.

Les négociations avec l’équipe l’été dernier ont été plutôt acrimonieuses et récemment, les Packers se sont résolus à lui appliquer l’étiquette de joueur de franchise. Cela l’aurait forcé à demeurer à Green Bay la saison prochaine, mais il avait fait savoir à l’organisation qu’il refuserait de jouer sans un contrat à long terme.

Tout indique que Rodgers, qui vient d’accepter une lucrative prolongation de contrat, était au courant des tractations et a accepté le fait qu’il ne serait plus jumelé à sa cible de prédilection.

Renfort à venir

Que ce soit par le biais du repêchage, du marché des joueurs autonomes, ou encore par une transaction, les Packers doivent maintenant outiller leur quart-arrière.

Les seuls receveurs toujours sous contrat et dignes de mention avec l’équipe sont Allen Lazard, Randall Cobb et Amari Rodgers, qui a été invisible comme recrue. Rien pour écrire à sa mère!

Les Packers n’ont pas sélectionné de receveur en première ronde du repêchage depuis Javon Walker, en 2002. Tout porte à croire que le portrait va changer.

Les bons vétérans receveurs qui sont libres comme l’air ne courent pas les rues. Odell Beckahm? Reste à voir quand il sera remis de sa déchirure du ligament croisé antérieur subie au Super Bowl. Julio Jones? Il a paru usé à la corde à ses deux dernières saisons.

Rodgers pourrait-il créer de la magie avec un Jarvis Landry, un JuJu Smith-Schuster ou un Cole Beasley? Peut-être, mais il faudra bien plus.

Reste que dans le contexte où Adams ne voulait plus évoluer pour eux, les Packers ont obtenu une excellente valeur en retour. À eux maintenant de bien manœuvrer avec les cartes qu’ils ont en main.

Une «super division»

Depuis la semaine dernière, de nombreuses transactions ont contribué à grandement améliorer les formations de la division Ouest de la conférence américaine.

Les Raiders, en plus de Davante Adams, ont notamment obtenu l’as ailier défensif/secondeur Chandler Jones, le demi de coin Rock Ya-Sin et le plaqueur Andrew Billings.

Les Chargers ont à leur tour embauché un chasseur de quarts de renom en Khalil Mack, en plus du productif demi de coin JC Jackson, en plus des plaqueurs Austin Johnson et Sebastian Joseph-Day. Ils se sont aussi assurés de prolonger le contrat de leur gros receveur Mike Williams.

Les Broncos ne sont pas en reste avec l’acquisition du quart-arrière Russell Wilson et de l’ailier défensif Randy Gregory.

Les Chiefs ont été les moins actifs de la division, mais après tout, ils demeurent les Chiefs.

Cette division semble vouloir se créer une ligue à part, même si bien des équipes comme les Bills, Bengals, Buccaneers et Rams sont loin de céder le plancher. On a déjà hâte à l’automne...

Bisbille entre les Browns et Baker Mayfield

La relation entre le quart-arrière Baker Mayfield et les Browns tourne dangereusement au vinaigre

Mayfield avait déjà fait connaître son mécontentement quant au fait que son équipe ait ouvertement courtisé le quart-arrière des Texans Deshaun Watson pour le remplacer.

En matinée jeudi, Watson a fait savoir aux Browns qu’ils n’étaient plus dans le coup pour l’embaucher, contrairement aux Saints et Falcons, identifiés comme les deux favoris pour l’obtention de ses services.

Loin de se satisfaire de cette nouvelle, Mayfield a plutôt exigé aux Browns d’être échangé. Une demande qui aurait été refusée sur-le-champ!

Le torchon brûle entre les deux camps est même si les Browns souhaitent rétablir les ponts avec leur pivot, ce dernier estime que la relation est irréparable.

Mayfield en est à la dernière année de son contrat de recrue et avec un salaire raisonnable sur le marché de 18 millions, il fera assurément des intéressés même si le début de sa carrière a été ponctué de hauts et de bas. Les Browns ne veulent pas se retrouver le bec à l’eau, mais si une offre alléchante survient, ils pourraient succomber.

Le cirque de Cleveland, que l’on pensait révolu, reprend du service...

Une autre arme pour les Rams

Sinon, une prise majeure du jour revient assurément aux Rams. Déjà bien nantis sur le plan des receveurs, ils ont embauché Allen Robinson, auparavant avec les Bears.

La saison dernière, Robinson s’est complètement effacé avec 38 réceptions en 12 matchs. La saison précédente, il avait capté 102 passes pour 1250 verges. Il aura 29 ans l’automne prochain et pour la première fois de sa carrière, il jouera avec un véritable quart-arrière de qualité en Matthew Stafford.

De leur côté, les Falcons ont marqué l’un des autres bons coups de la journée en mettant la main sur le demi de coin Casey Hayward, qui a relancé sa carrière la saison dernière avec les Raiders. Il formera une bonne paire avec le jeune AJ Terrell.

Les Commanders, qui avaient perdu les services du garde étoile Brandon Scherff plus tôt cette semaine, ont embauché Andrew Norwell, des Jaguars.

Joueurs libérés

Par ailleurs, de nouveaux agents libres de qualité se sont ajoutés au marché puisque des équipes ont procédé à des coupures pour se conformer au plafond salarial.

C’est le cas du receveur Cole Beasley, avec les Bills, un as à l’intérieur. Le bloqueur La’el Collins a subi le même sort avec les Cowboys et il serait déjà courtisé par les Bengals. Les Eagles ont aussi libéré le plaqueur Fletcher Cox, qu’ils aimeraient ramener à salaire réduit.