Dans un texte percutant, Maïka Desnoyers dit souhaiter s’aimer plus
Pierre-Luc Houle
Par l’entremise d’un texte qui frappe, publié sur son compte Instagram, Maïka Desnoyers a fait une introspection sur son image personnelle et a révélé souhaiter de cesser de se comparer aux autres mamans et de «juste s’aimer».
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Dans un texte qui était censé être lu en ondes à la radio, la conjointe d’Étienne Boulay et mère de trois enfants en avait long à dire sur son estime personnelle quant à la façon dont elle se perçoit physiquement, mais aussi, en tant que mère.
«Quand j’étais jeune, je me comparais beaucoup, et par le fait même, je finissais par me dénigrer sans même m’en rendre compte», a-t-elle révélé, d’emblée.
«Tsé, y a des gens qui se comparent et qui se trouvent donc mieux que tout le monde. Moi, j’étais pas mal à l’opposé de ça. Puis, je suis tombée enceinte de Hayden, j’ai accouché à 21 ans... je focussais sur mon fils pis on ne se mentira pas, j’étais mince, en santé, pis pas laide. Surtout, j’avais pas tant le temps de me comparer.
Après, y a eu Anna à mes 27 ans, et... ma vie et mon physique ressemblaient pas mal à ce que j’avais vécu à 21 ans. Et là, arrive la petite dernière, à mes 33 ans, et tout change», s’est-elle confiée avant d’aborder sa troisième grossesse.
«Premièrement mon corps n’est plus le même. J’ai 50 livres de plus qu’avant. Je suis pas mal plus fatiguée et irritable qu’à 21 ou 27 ans. Mon corps me lâche pis j’ai des hernies dans le dos qui font que je marche comme si j’avais 70 ans, pis encore, là j’suis pas mal certaine que ma grand-mère de 80 ans marche mieux que moi.
Et c’est là que ça recommence. Je recommence à regarder les autres et les envier. Je regarde mes amies qui ont un, deux enfants ou parfois trois, mais, qui sont plus vieux que ma trois ans. Ça fait que c’est plus facile. Tout le monde a l’air heureux. J’vois des mamans en forme... pas nécessairement méga en shape, juste en forme. Moi je rush à monter une boîte au 2e chez nous parce que mon dos va bloquer.
La fin de semaine dernière, je regardais les amis de mon fils avec leurs parents et je trouvais soudainement que ma relation avec lui n’était pas si hot, que j’aimerais ça qu’il me trouve cool... pis ce n’est pas le cas. Je me suis même surprise à trouver que je m’exprimais mal comparé aux autres, que je parlais trop... bref, je me suis sentie retomber en adolescence», a-t-elle continué.
«Pis j’avais envie d’en parler, parce que je me dis que si je ressens ça, je dois pas être la seule. J’trouve ça tough de me comparer aux autres parents, aux autres mamans. Pis j’voulais que vous sachiez que, si vous êtes comme ça aussi, ben, vous n’êtes pas toute seule.
Des fois, de savoir qu’on est pas seule, ça aide aussi à relativiser. Ça fera pas en sorte que soudainement vous allez vous sentir comme la top maman de l’année, mais vous allez peut-être porter un peu plus attention à comment vous vous parlez, à ce que vous pensez pis... graduellement, on va p-e finir par juste arrêter de se comparer. Pis juste s’aimer», a-t-elle conclu.
Dans la section des commentaires, plusieurs personnes ont apporté leur support à celle qui coanime Vendre ou Rénover aux côtés de Daniel Corbin.
Chose certaine, son message résonne un peu partout au Québec et on espère qu’il apaisera plusieurs mamans aux prises avec des pensées similaires.
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