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L'article provient de TVA Sports
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Accusé d’agression sexuelle, Nicolas Daigle n'ira nulle part, dit la LHJMQ

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Photo portrait de Kevin Dubé

Kevin Dubé

2021-11-04T18:07:11Z
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L’attaquant des Tigres de Victoriaville Nicolas Daigle, accusé d’agression sexuelle sur une mineure, n’ira pas jouer en Ukraine comme certaines rumeurs l’ont laissé entendre au cours des dernières heures. La LHJMQ a confirmé qu’elle n’autoriserait pas la libération d’un joueur qu’elle a suspendu.

Le nom de Daigle a refait surface au cours des derniers jours lorsque le HC Rulav Oddr, une formation évoluant dans l’Ukraine Hockey League (UHL), la ligue professionnelle d’Ukraine, a annoncé s’être entendu avec lui. 

Sur Facebook, sous la publication annonçant l’octroi d’un contrat à Daigle, quelqu’un a expliqué les accusations qui pèsent toujours contre la nouvelle acquisition.

Le club a répondu: «être coupable et être accusé est une énorme différence. Nicolas sera le jeune joueur le plus célèbre de l’histoire de l’UHL. [...] Et le fait que le mec soit sexy, les habitants de Kharkiv vont l’aimer.»

Pas de libération 

Cette annonce, en soi, n’était pas fausse. Contrairement à ce qui a circulé, Daigle est toujours chez lui à Thetford Mines et n'a pas déjà mis les pieds en Ukraine. Toutefois, des gens près du hockeyeur nous ont confirmé que le jeune homme de 19 ans se préparait effectivement à quitter pour l’Ukraine dans les prochains jours.

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Autant les Tigres de Victoriaville que la LHJMQ n’avaient pas été mis au courant des démarches du jeune hockeyeur au moment de la publication du HC Rulav Oddr.

Pour qu’un joueur appartenant à une équipe de la LHJMQ puisse aller jouer ailleurs, il doit obligatoirement obtenir sa libération de l’équipe, du circuit et, ultimement, de Hockey Canada. Jeudi matin, aucune demande en ce sens n’avait été faite aux Tigres et au commissaire Gilles Courteau.

«Nous n’avons reçu aucune demande en ce sens. Nous devons tout d’abord libérer le joueur et ensuite, Hockey Canada peut autoriser son départ. Je peux toutefois vous assurer qu’on ne libèrera jamais un joueur qu’on a suspendu», a toutefois mentionné le directeur des communications de la LHJMQ, Maxime Blouin.

Ligue controversée 

Ce n’est pas la première fois que l’UHL fait les manchettes en Amérique du Nord. Il s’agit de la même ligue où a été commis, il y a quelques semaines, le geste à caractère raciste de la part d’Andrei Deniskin à l’endroit de Jalen Smereck.

Deniskin avait finalement écopé de trois matchs de suspension seulement et le commissaire du circuit, Eugene Kolychev, avait été congédié après avoir voulu condamner le racisme dans le hockey en Ukraine.

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