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Dadonov: «ce dossier n’a ni queue ni tête»

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TVA Sports

2022-11-04T13:35:47Z
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La situation de l’attaquant des Canadiens Evgenii Dadonov a fait jaser au cours des derniers jours, que ce soit à cause des raisons nébuleuses fournies par le club pour justifier ses absences, ou en raison du coup de sang de l’entraîneur Martin St-Louis lorsque les journalistes ont insisté pour en savoir un peu plus à son sujet.

Parce que pour résumer, Dadonov, sur qui l’organisation ne semble pas trop compter, a d’abord été laissé de côté samedi dernier, avant d’être atteint d’un virus (semble-t-il) un peu plus tard, ce qui ne l’a pas empêché de rester dans l’entourage du club et de s’entraîner en milieu de semaine, pour finalement voir son nom placé sur la liste des blessés jeudi.

Pour sûr, le dossier Dadonov n’est pas d’une importance capitale vis-à-vis de l’ensemble des activités du Tricolore. Mais il reste que le club le gère assez étrangement, dans une opacité discutable.

L’animateur du balado «la Dose», Jean-Philippe Bertrand, s’est un peu énervé lorsque le dossier Dadonov a été évoqué à l’émission de vendredi.

Selon lui, les journalistes avaient raison de questionner St-Louis avec un peu plus d’insistance à ce sujet. Et il n’a pas aimé que certains partisans de l’équipe, sur les médias sociaux, prennent sans réfléchir le côté de l’entraîneur pour ensuite lancer la pierre aux journalistes, accusés encore une fois de nuire au bien-être de leurs favoris.

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«On ne travaille pas pour le Canadien. On travaille pour vous», a-t-il d’abord rappelé, en s’adressant aux auditeurs et au public en général.

«On est la courroie de transmission entre le club et le public, a-t-il également indiqué. Arrêtez de penser qu'on est contre vous, ou contre le Canadien. On est là pour vous. Une chance qu'il y a un paquet de journalistes qui grattent pour avoir le fond de la vérité.» 

«On s'entend que le dossier Dadonov, dans l'histoire de l'humanité, c'est une peccadille, a précisé l’animateur. Mais dans le cas du scandale qui a frappé Hockey Canada, une maudite chance qu'un journaliste du nom de Rick Westhead ait commencé à se dire qu'il y a quelque chose qui cloche dans ce dossier-là.»

Sinon, «Hockey Canada continuerait d'opérer comme il a toujours opéré et on continuerait d'avoir des fonds pour faire garder le silence sur les cas d'agression sexuelle et rien n'aurait changé».

Évidemment, le dossier Hockey Canada est «le cas ultime» d’un scribe qui a bien fait de gratter, a tempéré Jean-Philippe, mais le dossier Dadonov méritait néanmoins d’être fouillé un peu.

«Les journalistes ont voulu gratter pour que tu comprennes, connaisse la vraie raison de son absence, a-t-il réitéré. Et à ce jour, on ne le sait pas et c'est très, très nébuleux.»

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