Critique de «Moon le panda»: qu’y a-t-il de plus mignon qu’un bébé panda?
Isabelle Hontebeyrie
Le film Moon le panda de Gilles de Maistre avec Alexandra Lamy est assuré de plaire aux familles et aux amoureux des animaux et de la nature.
L’histoire est toute mignonne. Tian (Noé Liu Martane, formidable) est un préado de 12 ans qui a de bien mauvaises notes à l’école. Ce passionné de consoles de jeux est donc envoyé avec sa sœur (Nina Liu Martane) en Chine par ses parents, Emma (Alexandra Lamy) et Fu (Yé Liu), chez sa grand-mère (Sylvia Chang), qui habite dans la région du Sichuan.
Au cours de l’une de ses escapades dans la forêt luxuriante qui borde la maison, il tombe par hasard sur un bébé panda qu’il baptise Moon en raison de la rondeur de son visage. Tian et Moon deviennent amis, la relation que le préado entretient avec le panda donnant lieu à une exploration de ses problèmes scolaires et familiaux.
On sait, après avoir vu Le dernier Jaguar ou encore Mia et le Lion blanc que Gilles de Maistre se spécialise dans les films animaliers mettant en vedette des enfants. Et si le scénario est souvent plein de trous, le message est toujours touchant et réconfortant.
Moon le panda ne dépare donc pas dans la filmographie du réalisateur ni dans celle de son épouse, Prune, scénariste. On passe donc sous silence les manques de cette histoire et les raccourcis employés pour se concentrer sur la force du lien entre l’enfant et le panda, les bienfaits de la nature, l’importance de la communication familiale et le développement de la confiance en soi, ce qui fera apprécier ce film fort touchant.
Quant aux plus jeunes, ils resteront béats et émerveillés devant les images du panda, seront particulièrement sensibles à l’amitié très forte entre Tian et l’animal et se souviendront longtemps de ce petit panda en train de mastiquer joyeusement bambous et carottes.
Note: 3 sur 5
Moon le panda réchauffe les cœurs de tous les membres de la famille dès le 18 avril.