Crise du fentanyl: le Canada exclu de la liste des menaces majeures par une membre de l’administration Trump
Agence QMI
La directrice du renseignement national, Tulsie Gabbart, témoignait devant le Congrès américain, mardi, et elle n’a pas mentionné le Canada sur la liste des pays qui représentent une menace majeure en matière de drogue pour les États-Unis.
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«La commission du renseignement a-t-elle tort d’omettre le Canada comme source illicite de fentanyl dans la Loi antiterroriste?» a demandé le sénateur démocrate du Nouveau-Mexique, Martin Heinrich, à Mme Gabbart. «J’ai été surpris, compte tenu de certains propos [tenus par l’administration Trump], de constater que le Canada n’est pas mentionné dans la Loi antiterroriste.»
La femme politique qui travaille au sein de l’administration Trump a eu de son côté de la difficulté à expliquer pourquoi le Canada n’a pas été mentionné dans le résumé de l'évaluation des menaces contre les États-Unis concernant la crise du fentanyl.
«Sénateur, mon introduction et la Loi antiterroriste visaient essentiellement à cibler les menaces les plus graves dans ce domaine, et nous estimons que la menace la plus grave liée au fentanyl continue de provenir du Mexique et de transiter par celui-ci», a-t-elle répondu.
Depuis qu’il a été élu en novembre dernier, Donald Trump martèle que le Canada est responsable de l’afflux de fentanyl qui entre aux États-Unis.
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Le président américain a menacé à plusieurs reprises d'imposer des tarifs douaniers de 25% si le gouvernement canadien ne réglait pas la situation.
L’ancien premier ministre du Canada Justin Trudeau est rapidement passé à l’action en annonçant un plan de 1,3 G$ pour sécuriser la frontière canado-américaine. Il a également nommé un «tsar du fentanyl» qui est devenu responsable de gérer cette crise présumée à la frontière.
Donald Trump est finalement passé de la parole aux actes en imposant ses tarifs douaniers, avant de se rétracter et de repousser la date de l’implantation des tarifs. Il accusait le Canada de ne pas avoir fait suffisamment pour empêcher les trafiquants d’importer du fentanyl aux États-Unis.