La pandémie a été particulièrement difficile pour les salons de quilles du Québec. En près de deux ans, ceux-ci ont été fermés plus souvent qu’à leur tour.

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En entrevue à l’émission «À vos affaires», le propriétaire du salon de quilles St-Pie, Claude Bédard, a confirmé que les derniers mois ont été particulièrement difficiles.

«Depuis le début de la pandémie, on a été fermé presque tout le temps. On a fonctionné cinq mois et quelques semaines. Donc, il y a un gros manque à gagner», affirme M. Bédard.

Ce dernier estime qu’avant l’arrivée de la COVID-19, ses revenus hebdomadaires avoisinaient les 2000 dollars. Or, l’aide gouvernementale qu’il reçoit ne représente que la moitié de ce total. Le propriétaire du salon de quilles St-Pie affirme que lorsqu’il est fermé, il réussit tout juste à payer son hypothèque.

Des clients qui ont des fourmis dans les mains

Les fermetures répétées des salons de quilles privent plus de 300 000 Québécois adeptes de ce sport. Parmi eux, on compte de nombreux aînés qui y trouvent une belle façon de briser l’isolement. Malheureusement, cette activité sportive et sociale leur est interdite actuellement.

«On parle souvent de santé mentale. Quand on est enfermé dans la maison presque tout le temps, je pense que ça travaille un peu sur le mental des gens», clame Claude Bédard.

«On a souvent des messages des clients qui ont hâte que ça recommence. Vraiment, ça comment à leur manquer», ajoute-t-il.

Claude Bédard craint aussi que cette nouvelle fermeture n’accentue l’effritement de sa clientèle.

«Lors du premier confinement, quand on est revenu en place on a perdu entre 40 et 50 joueurs. Pour un petit salon de quilles, c’est énorme. Et on s’attend à en perdre encore quelques-uns», mentionne le propriétaire du salon de quilles St-Pie.

Pour voir le reportage complet, visionnez la vidéo ci-haut.