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L'article provient de TVA Sports
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COVID-19 : les Sénateurs ne sont pas contents

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Agence QMI

2022-01-28T15:51:06Z
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Les Sénateurs d’Ottawa veulent revoir leurs partisans au Centre Canadian Tire et leur propriétaire Eugene Melnyk l’a clairement fait savoir cette semaine.

Un peu comme c’est le cas du côté du Canadien de Montréal, l’organisation ottavienne n’est pas satisfaite des mesures de son gouvernement provincial en matière de lutte à la propagation du coronavirus. En Ontario, l’administration du premier ministre Doug Ford a permis la présence de 500 partisans dans les arénas des «Sens» et des Maple Leafs de Toronto dès lundi, un nombre que Melnyk considère ridiculement bas; le 21 février, les équipes pourront remplir à moitié leur édifice respectif et toutes les contraintes pourraient être levées le 14 mars.

Mais en attendant, les amateurs de hockey de la province trouvent le temps long. À Ottawa, la formation de l’entraîneur-chef D.J. Smith a disputé jeudi un troisième match local de suite à huis clos et Melnyk n’est pas heureux.

«C’est triste. Je ne sais pas qui sont les gens décidant de ces règles. Ils sont désinformés et ont mal évalué la situation. Ils devraient être défiés et ils le seront», a affirmé l’homme d’affaires au quotidien «Ottawa Sun», mardi.

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Au micro de la chaîne radiophonique CFRA, jeudi, le président des opérations affaires des Sénateurs, Anthony LeBlanc, a transmis un message de frustration plutôt similaire, rappelant que le club souhaite revenir à une capacité maximale et déplorant les décisions gouvernementales qu’il juge injustes.

«Je prendrai 50 %, mais je peux vous avouer que je me demande pourquoi il faudrait l’être. Nous devrions être à 100 %. Nous avons les installations requises, notre système d’aération est du dernier cri. On s’est assuré que le séjour de tout le monde à l’aréna soit sécuritaire. On a déjà accueilli plus de 15 000 personnes et on n’a pas eu une seule histoire de propagation à l’intérieur», a-t-il dit.

Pas convaincu

Comme au Québec, certains se questionnent sur les choix du gouvernement en Ontario et les Sénateurs sont visiblement dans le groupe des sceptiques. LeBlanc est loin d’être convaincu par ce qu’il a vu de la part des autorités.

«Il n’y a pas de raison [aux limites de capacité]. Nous connaissons tous ce que sont les contradictions en place présentement et elles sautent aux yeux. Eugene Melnyk rassemblera la documentation nécessaire qu’il déposera devant le premier ministre [Ford] et je sais qu’ils ont eu des discussions», a précisé LeBlanc.

«Nous allons lui offrir d’y penser une seconde fois, de manière sobre, à partir d’un point de vue scientifique, a-t-il ajouté. Nous ne sommes pas là pour demander un traitement privilégié. On veut simplement inviter les gens à regarder ça de façon rationnelle en disant que cela n’est pas sensé.»

Ce point de vue scientifique que veulent mettre de l’avant les Sénateurs, quel est-il? La teneur précise de l’argumentation de l’équipe reste plus ou moins connue, mais LeBlanc rappelle que selon lui, il est difficile de justifier l’absence de spectateurs aux matchs du club présentés dans une bâtisse de 700 000 pieds carrés pendant que l’Ontario permet aux gens de magasiner à l’intérieur de commerces à la superficie limitée.

«L’approche d’Eugene est purement scientifique, a émis le président au même journal en faisant référence aux connaissances de Melnyk en tant que fondateur de Biovail Corporation, une entreprise pharmaceutique. Il emploie des spécialistes ayant travaillé durant plusieurs décennies, donc il peut présenter un argumentaire pour montrer pourquoi ces mesures au Centre Canadian Tire ne sont pas sensées du point de vue de la science.»

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