COVID-19: des symptômes manifestes chez les Sénateurs
Agence QMI
La vie est plutôt difficile chez les Sénateurs d’Ottawa, contraints à l’inactivité et aux prises avec les symptômes du coronavirus laissant des traces dans leurs rangs.
Ayant vu leurs trois rencontres de mardi, jeudi et samedi reportées en raison de l’absence d’une dizaine de joueurs infectés, les «Sens» doivent en principe renouer avec l’action lundi en visitant l’Avalanche du Colorado. Toutefois, le voyage vers Denver est conditionnel à l’amélioration du portrait «covidien» au sein de l’équipe. Pour le moment, autant les hockeyeurs que les dirigeants et les membres du personnel font le nécessaire au quotidien en subissant des tests de dépistage.
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Aussi, même si aucun nouveau cas n’a été annoncé mercredi, il reste que la COVID-19 a frappé fort chez certains. D’ailleurs, l’entraîneur-chef D.J. Smith a admis que tous les athlètes déclarés positifs avaient eu à composer avec certains effets secondaires, selon ce qu’a indiqué le quotidien Ottawa Sun. Pour sa part, le défenseur Michael Del Zotto a été plus loquace quant aux ravages du coronavirus.
«Quelques gars ont perdu l’odorat et le goût. D’après mes connaissances, je pense que c’est aussi sérieux que ce qu’on entend à ce sujet. Tout le monde est vacciné et ça aide certainement, mais c’est traumatisant de voir à quel point le tout se propage rapidement et comment l’équipe a été frappée, a-t-il affirmé à la chaîne radiophonique TSN 1050, mercredi. Ça fait 20 mois qu’on en parle et ça aurait été bien pour nous de laisser cela en arrière.»
Bonne expérience pour les jeunes
Pour le moment, chacun essaie de passer le temps de façon agréable, vu que les Sénateurs sont forcés à l’inactivité complète. Del Zotto a notamment recommencé «à cuisiner, jouer du saxophone et travailler pour obtenir son permis de promoteur immobilier». Cependant, il avoue qu’il préférerait s’en tenir à son métier de hockeyeur ces jours-ci.
«C’est le retour à la vie en quarantaine, a-t-il déploré. Je tente seulement de demeurer occupé et de m’éloigner de la télévision, car je la regarde trop. J’essaie de meubler mon temps, car c’est difficile ici. Nous sommes en pause cette semaine et qui sait ce qui arrivera dans la suivante?»
«On dirait qu’à chaque jour, il y avait un ou deux gars qui étaient confirmés positifs. Nous avons subi des tests trois fois par jour et c’est fou de voir comment les choses peuvent changer rapidement, a-t-il aussi souligné. Vous effectuez votre test normal PCR le matin. Quelques gars sont négatifs, puis vous en faites un avant le match et le truc suivant que vous apprenez, c’est qu’il y a des joueurs positifs. La formation change juste avant la rencontre et il y a beaucoup d’incertitude.»
Malgré cette grisaille, les Sénateurs sauront en tirer de bonnes leçons, aux dires du défenseur.
«Ce fut bizarre, mais aussi une bonne expérience d’apprentissage pour les jeunes; pas tant du point de vue de la santé [...], mais davantage pour se rappeler que dans ce sport, vous contrôlez ce que vous pouvez. Il y a plusieurs éléments hors de votre maîtrise et vous devez suivre le courant.»