Corps déchiqueté à Québec: une entreprise veut ravoir sa machinerie saisie
Le propriétaire de l’entreprise d’émondage mêlé malgré lui au meurtre s’adresse au tribunal pour retrouver la déchiqueteuse ayant servi aux accusés


Pierre-Paul Biron
Mêlé à une sordide histoire de meurtre malgré lui, le propriétaire de l’entreprise où ont été retrouvés les restes du corps de Santiago Gaona s’adresse à la cour pour retrouver sa machinerie qui a servi à déchiqueter le cadavre de la victime.
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Samuel Gauvin, propriétaire de L’ABC De L’Arbre, a déposé une requête devant le tribunal pour récupérer la déchiqueteuse qui a été saisie au cours de l’enquête.

Il en va selon la requête de pertes financières importantes pour l’entreprise d’émondage, qui voit ses activités fortement bouleversées par l’affaire.
Joints par Le Journal, M. Gauvin et son avocate n’ont pas souhaité commenter la procédure, qui est, fait à noter, une requête plutôt rare. La demande sera entendue en début de semaine prochaine au palais de justice de Québec, a d’abord rapporté Radio-Canada.
Meurtre au premier degré
Rappelons que toute cette histoire a débuté le 17 septembre dernier, quand des restes humains déchiquetés et calcinés ont été retrouvés sur les terrains de la compagnie de Québec.
Rapidement, trois individus ont été arrêtés sur le territoire de Kahnawake en lien avec la terrible découverte.
François Bouchard, 31 ans, a depuis été accusé du meurtre au premier degré de la victime, Santiago Gaona.

Les deux autres personnes arrêtées, Cassandra Major et Jean-Philippe Lamontagne, sont quant à elles accusées de complicité après le fait et d’outrage à un cadavre.


Selon les premiers éléments d’enquête, le meurtre de Santiago Gaona pourrait avoir été commis dans la résidence de François Bouchard, à Contrecœur. La maison avait d’ailleurs été passée au peigne fin par les experts du Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale dans les jours suivant le drame.
Demande de mise en liberté
Si les trois accusés demeurent toujours détenus pour le moment, Cassandra Major reviendra devant le tribunal vendredi.
La femme entend déposer une requête de mise en liberté provisoire devant la Cour supérieure, afin d’être relâchée durant les procédures.
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