Corinne, la fille d’Ève-Marie Lortie, suit les traces de sa mère
Samuel Pradier
Ce n’est jamais facile de choisir la même voie professionnelle que ses parents, et encore moins quand ça se passe à la télévision. Mais quand la passion est tenace, il faut suivre son instinct. C’est exactement ce que Corinne Krusa, la fille d’Ève-Marie Lortie, a fait. Elle nous parle de son choix professionnel.
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Corinne Krusa est tombée dans l’actualité quand elle était petite. Fille d’Ève-Marie Lortie, elle a toujours vu sa mère lire des journaux, s’informer des dernières actualités et suivre les grands événements mondiaux. «Ma mère est une vraie passionnée, et je peux dire que j’ai grandi dans les studios de Salut Bonjour. J’étais cachée derrière les bureaux, j’écoutais les invités parler, je rencontrais les gens de la production. De la voir grandir là-dedans, ça m’a aussi intéressée. Chez nous, il y avait des dessins animés, mais il y avait aussi le bulletin de 17 h que je regardais tout le temps», raconte Corinne.
Et comme la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre, Corinne a décidé de s’inscrire à l’École supérieure en Art et technologie des médias (ATM), à Jonquière — le même parcours scolaire qu’Ève-Marie a suivi durant ses études. «Cet intérêt pour les médias et la communication ne vient pas du voisin. Mais au départ, je ne voulais pas nécessairement faire exactement comme ma mère. J’aime lui ressembler, et je sais qu’on a des traits physiques et des traits de caractère qui se ressemblent beaucoup, mais chacune à notre manière, on fait les choses différemment. En plus, ma mère est maintenant animatrice, après avoir été longtemps journaliste. On fait donc maintenant deux métiers très différents», raconte celle qui a terminé ses études en ATM.
POLYVALENCE
Alors que les jeunes se désintéressent de plus en plus des médias traditionnels, Corinne Krusa a fait ses premières armes en reportage à TVA Sherbrooke cet été. «J’ai toujours aimé raconter des histoires, j’ai toujours aimé en apprendre davantage sur la vie, sur les origines de quelqu’un, sur ce qu’il pense ou ce qu’il vit... C’est important de garder nos yeux ouverts. Ce que j’aime de ce métier, c’est qu’un matin, on couvre la saison des pluies qui nuit aux agriculteurs, et le lendemain, c’est le conseil municipal qui parle des droits des locataires. Chaque jour est nouveau et fait découvrir un autre domaine. Je trouve ça important d’être au courant de ce qui se passe dans notre société, dans notre province, mais aussi dans notre petit village.»
Si elle confie être moins portée vers les faits divers, la jeune journaliste aime beaucoup les nouvelles culturelles. «Ma mère aime beaucoup l’actualité, les faits divers et la politique. De mon côté, j’aimerais éventuellement me concentrer sur le culturel ou faire des reportages plus longs sur des sujets de société.»
ÉTAPES À VENIR
Après avoir travaillé à TVA Sherbrooke durant l’été, Corinne Krusa poursuit sa formation générale. «Cette session-ci, je fais un certificat en relations internationales et je ferai ensuite un troisième certificat pour avoir un bac par cumul à l’Université de Sherbrooke. Je veux notamment me perfectionner en politique. Je me suis aperçue que je suis au courant de ce qui se passe, mais pas assez. Ça va me permettre de parfaire certaines connaissances pour être plus solide lorsque j’irai en ondes.» Dans un avenir plus lointain, la jeune femme pourrait être intéressée à faire des chroniques ou être lectrice de nouvelles. «Salut Bonjour est l’émission vers laquelle j’irais naturellement. Toute cette équipe m’a fait grandir.»
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