[EN IMAGES] De retour dans deux semaines, promet Rambo
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Jérémy Bernier
Les manifestants de Québec promettent de revenir dans deux semaines pour « laisser le temps à Legault de reculer » et faire un « Woodstock de la liberté », quand le Carnaval sera terminé.
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Même si l’on pouvait en dénombrer quelques centaines, les sympathisants du mouvement étaient beaucoup moins nombreux que la veille devant l’Assemblée nationale dimanche.

Keven Bilodeau, l’un des organisateurs, avait invité ses sympathisants à se présenter vers 11 h. Mais M. Bilodeau et ses collègues ont repoussé leur discours à 13 h 15, en espérant que « la famille s’agrandisse », près de la fontaine de Tourny.
MANIFESTATION | À partir de 17 h 00, tout véhicule immobilisé à un endroit prohibé est passible d'une contravention et même d'un remorquage afin d'éviter la continuité de l'infraction pic.twitter.com/5cAyjpY5ic
— Service de police de la Ville de Québec (@SPVQ_police) February 6, 2022
« On va quitter à soir [dimanche], mais on va revenir [...] dans deux semaines. Vous avez 15 jours pour vous préparer [...] et on va être beaucoup plus nombreux », a affirmé Bernard « Rambo » Gauthier.

La prochaine manifestation à Québec, dans deux semaines, aura des allures d’un « Woodstock de la liberté » d’après, Kevin « Big » Grenier.

Le responsable du convoi de la Beauce, Keven Bilodeau, a sommé le premier ministre du Québec de faire tomber les mesures sanitaires d’ici là.

« Ce qu’on fait, c’est laisser une chance à Legault de reculer. S’il n’a pas entendu le cri du cœur de tout le monde ici [...], on va avancer d’aplomb », a-t-il prévenu.

Bien que les manifestants aient été invités à rester jusqu’à l’heure du souper, une certaine partie d’entre eux ont décidé de quitter les lieux après les allocutions de leurs meneurs.

Certains camionneurs ont aussi commencé à sortir du convoi stationné en bordure du boulevard René-Lévesque en après-midi. L’artère longeant l’Assemblée nationale était d’ailleurs beaucoup moins congestionnée que la veille.

« Pas de siège »

Rappelons qu’en matinée, ces derniers avaient reçu un avis de courtoisie de la part du Service de police de la Ville de Québec, leur demandant de dégager la zone avant 17 h. Les derniers véhicules ont finalement repris la route à 17 h 15.

« On a fait ce qu’on avait à faire, on a fait du bruit et on leur a montré qu’on était à bout. Le but, c’était pas de faire un siège », avait lancé plus tôt Éric Bolduc à bord de son poids lourd, faisant écho aux propos de plusieurs de ses confrères.
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