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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Contestation déterminante dans la victoire contre les Predators: le Canadien récompensé par le flair de Martin St-Louis

Getty Images via AFP
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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

7 avril
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Ce n’est jamais facile de disputer deux matchs en 24 heures séparés par un déplacement aérien aux petites heures de la nuit. Surtout avec la pression de devoir consolider son rang dans le portrait des séries.

C’est la situation dans laquelle le Canadien s’est présenté au Bridgestone Arena de Nashville. Face aux Predators, frais et dispos depuis jeudi, le Tricolore, mené par son instinct de survie et son sentiment d’urgence, est parvenu à s’accrocher à une mince avance de 2 à 1.

La troupe montréalaise doit une fière chandelle à Martin St-Louis et aux entraîneurs responsables de la vidéo. Vingt-quatre heures après s’être abstenu de contester un but pour éviter de donner du momentum aux Flyers, ils ont, cette fois, décidé d’aller de l’avant. Résultat: le but de Michael McCarron, qui aurait porté le pointage à 2 à 0 pour les Predators, a été refusé.

Disons que les décisions des officiels assis dans les bureaux de Toronto n’ayant pas été souvent à l’avantage du Tricolore dernièrement, ça prenait du cran.

Finalement, ce fut un moment clé.

Mention également plus qu’honorable à Jakub Dobes, le joueur le plus reposé de son camp. Après avoir cédé devant Steven Stamkos dans la cinquième minute de jeu, le Tchèque n’a rien donné.

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Le gardien de 23 ans a choisi le bon moment pour savourer son premier gain depuis le 1er mars. En raison du niveau de fatigue de ses coéquipiers, Dobes a fait face à plusieurs tempêtes, dont celle de fin de match où le vent soufflait à écorner les bœufs.

Ce n’était pas toujours élégant, mais, grâce à son agressivité, il a été en mesure de défier les tirs de Stamkos et de Ryan O’Reilly.  Il a repoussé 36 tirs, pendant qu’à l’autre bout de la patinoire, Juuse Saros était mis à l’épreuve à seulement 17 occasions.

Six points d’avance

À l’instar de la veille, l’unité d’infériorité numérique a été impériale, blanchissant les locaux en quatre occasions. Cette fois, elle a dû le faire sans les services de David Savard. Le Canadien a annoncé son absence, tout comme celle d’Emil Heineman, pendant la période d’échauffement, sans toutefois offrir d’explication.

Par conséquent, Mike Matheson a passé près de huit minutes sur la surface de jeu à court d’un homme. Il a terminé la soirée avec un temps d’utilisation de 31 min 46 s. Il a, entre autres, connu des présences de 3 min 45 s et de 3 min 35 s. Tout ça, vingt-quatre heures après avoir passé 26 min 11 s sur la surface glacée contre les Flyers.

Forts de cette victoire, St-Louis et ses équipiers ont porté à six points leur avance sur les Rangers et les Red Wings au huitième rang de l’Association de l’Est. Ces deux équipes ont toutefois un match de plus à disputer.

Hutson rejoint Chelios... encore

Une fois de plus, Lane Hutson a fait la démonstration de la précision de ses passes. C’est lui qui fut à l’origine du 20e but de la saison de Patrik Lane grâce à un savant relais transversal en entrée de zone.

Une passe qui lui a permis d’égaler Chris Chelios pour les points inscrits par un défenseur recrue du Canadien (64).

Mine de rien, Hutson vient de récolter huit points à ses cinq derniers matchs. Il a assurément eu son mot à dire dans l’actuelle séquence de cinq gains.

L’Américain n’est pas le seul à avoir rejoint un grand nom de l’histoire du Tricolore. Complice du 36e but de Cole Caufield, Nick Suzuki a noirci la feuille de pointage pour la 84e fois de la saison.

Personne chez le Tricolore ne l’avait fait aussi souvent au cours d’une campagne depuis Alex Kovalev en 2007-2008.

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