Commission des débats des chefs: «Il y a un ménage à faire», admet le ministre Guilbeault

Yannick Beaudoin
Tout en demeurant prudent dans ses propos, le ministre de la Culture et de l’Identité canadiennes, Steven Guilbeault, admet que de nombreuses questions doivent être posées à la suite des ratés entourant la tenue des débats des chefs cette semaine.
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L’annulation à la dernière minute de la présence du Parti vert, le changement d’heure du premier débat, l’omniprésence de Rebel News lors de la période de questions et l’annulation des points de presse du débat en anglais ont fait en sorte que la Commission des débats des chefs a été largement critiquée.
«Je pense qu’il faut certainement déplorer les ratés, parce qu’il y en a eu plusieurs. Puis ça a été une, puis une autre. Puis là, c’est quand même une équipe qui est là depuis 2019 là. On devrait maintenant, après trois élections, savoir comment ça marche», a indiqué le ministre Guilbeault en entrevue à TVA Nouvelles.
Ce dernier ne croit pas nécessairement qu’il faut démanteler la Commission; il juge que celle-ci demeure pertinente.
«L’idée de la Commission, c’est de nous assurer que l’ensemble des chefs participent aux débats. Puis ça, je pense que l’objectif demeure correct. Mais clairement, au niveau de... Je ne sais pas si c’est l’équipe, je ne sais pas si ce sont les balises qu’on leur a données. Il y a un ménage à faire», soutient le ministre.
«Il y a des gens qui ont manqué de leadership. L’idée d’accréditer cinq journalistes de Rebel News parce qu’ils font pression sur la Commission... il y a des choses qui n’ont juste pas d’allure. Je pense que la Commission a sa place. Moi, je pense qu’il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain, mais il y a certainement un ménage à faire», ajoute-t-il.
Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.