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Retour à l’équilibre budgétaire d’ici 3 ans: la promesse de Carney est-elle réaliste?

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        Yannick Beaudoin

        13 février à 14h21
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        La promesse du candidat à la chefferie du Parti libéral du Canada, Mark Carney, qui s’est engagé à ramener l’équilibre budgétaire au pays d’ici trois ans, suscite de nombreuses réactions.

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        L’ex-directeur de la Banque du Canada a annoncé cet échéancier lors d’un discours prononcé mercredi en Colombie-Britannique.

        Cette promesse semble plutôt ambitieuse aux yeux de certains observateurs, en raison de l’incertitude qui plane actuellement sur l’économie canadienne en raison de la guerre de tarifs avec les États-Unis.

        Sous le gouvernement Trudeau, le déficit fédéral n’a cessé d’augmenter au cours des dernières années, pour dépasser les 60 milliards de dollars lors du plus récent budget.

        De plus, le report de la hausse du taux d’inclusion sur le gain en capital – qui devait apporter des revenus supplémentaires au gouvernement du Canada – risque de faire grimper encore davantage le déficit.

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              Pourtant, M. Carney soutient qu'il atteindra cet objectif en coupant dans les dépenses, notamment en réduisant les transferts aux provinces et aux individus.

              Le candidat à la succession de Justin Trudeau n’a toutefois pas fourni de détails concrets sur cet engagement.

              L’économiste et directeur chez Appeco, Philippe Gougeon, trouve cette promesse irréaliste en raison du contexte économique actuel.

              «Y a-t-il quelqu'un qui sait vraiment ce qui va se passer dans six mois? Je lisais des analyses économiques de certaines banques. Elles disent: "voici notre prévision, mais combien de temps elle va durer, je ne sais pas"», mentionne M. Gougeon.

              La promesse de Mark Carney pourrait être abordée lors des débats de la course à la chefferie du PLC. Les candidats doivent croiser le fer les 24 et 25 février.

              Les électeurs du parti choisiront leur prochain(e) chef(fe) le 9 mars.

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