Coma, révélations choquantes sur ses enfants, accusations de voies de fait, Éric Lapointe brise le silence
Pierre-Luc Houle
Quatre ans après avoir été accusé de voies de fait envers une femme, Éric Lapointe s'est prêté à une entrevue franche avec Sophie Durocher lors de l'émission spéciale Éric Lapointe, face à ses démons, diffusée le dimanche 14 janvier en soirée sur TVA.
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Au cours de cet entretien, où le public a pu percevoir le rockeur visiblement nerveux, Lapointe a revisité les événements de la nuit du 29 au 30 septembre 2019, alors qu'il rentrait chez lui après avoir bien célébré son 50e anniversaire. À la suite d'une altercation tendue avec la plaignante, Lapointe a posé une main sur son cou, la maintenant adossée au garde-manger. La plaignante a ensuite appelé le 911 pour signaler l'incident. La police s'est éventuellement rendue au domicile d'Éric Lapointe pour procéder à son arrestation.
Ses enfants ont appris la nouvelle de sa condamnation à la télévision
À l'époque âgés de 7 et 8 ans, les enfants d'Éric Lapointe, Christophe-Arthur et Édouard, vivaient la garde partagée, passant ainsi une semaine sur deux avec leur père. Pour éviter de les inquiéter et voulant «les protéger», le chanteur avait décidé de ne pas leur révéler les événements.
Or, ils ont découvert la nouvelle par le biais de la télévision, réglée sur une chaîne d'actualités, avant même que leur père ait eu l'occasion de leur en parler. Chose qu'il avait l'intention de faire.
«Ils ont vu la télé allumée avec moi qui sortais du palais de justice, et c’était écrit: “Éric Lapointe encore en cour”. Ils sont devenus tout blanc. Eux ont pensé que j’étais retourné en cour pour leur garde», expliquait le chanteur, la voix tremblante.
Il ne regretta jamais assez ses gestes
Reconnaissant avoir «perdu le contrôle», l'interprète de Mon ange a exprimé un profond regret pour les événements. Il a partagé qu'à ce jour, il demeure incertain de sa capacité à «se pardonner» pour les gestes commis. De plus, il a souligné avoir entamé un processus de guérison.
«La violence ne me définit pas. Je condamne la violence. Ce matin-là, j’aurais dû prendre ma guitare», a partagé le chanteur de 54 ans. Il a éventuellement ajouté: «Je ne regretterai jamais assez. En l'espace de quelques secondes, ta vie bascule, et je n'aurais jamais dû poser des gestes plus qu'inadéquats, inacceptables.»
Une photo troublante d’Éric Lapointe dans le coma sur son lit d’hôpital en 2009
Au cours de l'entrevue, l'ancien coach de La Voix s'est également ouvert sur un épisode troublant survenu en 2009 lorsqu'il avait choisi de se sevrer seul. Il s'est effondré à son domicile, entraînant son admission à l'hôpital Royal Victoria de Montréal où il a été plongé dans un coma artificiel.
«J’ai sombré dans un coma, ils m’ont sorti du coma et ils m’ont replongé dans le coma par peur de psychose», a-t-il révélé, tandis qu'une photo de lui dans un lit d'hôpital était visible en arrière-plan.
Étonnamment, Lapointe a partagé qu'il avait l'intention d'afficher cette photo perturbante dans sa salle de bain, souhaitant ainsi se rappeler ce moment difficile de sa vie et aussi pour le motiver «à passer la journée sans boire».
Vous pouvez revoir en rattrapage Éric Lapointe, face à ses démons sur TVA+.