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L'article provient de TVA Nouvelles

Collés comme des sardines aux arrivées à Montréal

Un aperçu de la file d’attente pour les douanes à l’aéroport de Montréal, où s’entassaient des centaines de voyageurs, le 22 décembre dernier.
Un aperçu de la file d’attente pour les douanes à l’aéroport de Montréal, où s’entassaient des centaines de voyageurs, le 22 décembre dernier. Photo courtoisie, Clément Campeau
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Olivier Bourque | Journal de Montréal

2021-12-27T15:32:55Z
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Des centaines de passagers ont dû patienter des heures, collés comme des sardines, afin de pouvoir passer les douanes à l’Aéroport de Montréal juste avant Noël, malgré les directives pour lutter contre le très contagieux variant Omicron. 

C’est ce qui est arrivé à Clément Campeau, un retraité qui a travaillé 47 ans comme pilote de ligne notamment pour Sunwing. Il a dû patienter deux heures dans une file d’attente, entouré par des passagers arrivant de partout dans le monde, dans une ambiance chaotique. 

« Moi, je dis qu’il y avait au moins 2000 personnes en même temps. On était empilés les uns sur les autres. C’est ben ordinaire dans un pays où le premier ministre n’arrête pas de parler de la distanciation sociale », a-t-il souligné au Journal.  

Comble de l’ironie, ce dernier a atterri un peu avant 20 heures le 22 décembre dernier, à peu près au moment où le premier ministre François Legault annonçait un nouveau tour de vis afin de contrer la cinquième vague. 

Scandalisé par la situation, M. Campeau s’est même adressé à un agent des douanes qui dirigeait la foule. 

« Je lui ai demandé s’il s’occupait de la distanciation. Et il m’a répondu textuellement : “Ben, ça, c’est pas notre problème.” J’ai trouvé cela édifiant. Et du côté d’ADM, on semble incapable de gérer les arrivées », s’est désolé M. Campeau. 

20 avions en une heure

Contacté par Le Journal, Aéroports de Montréal (ADM) a confirmé que vingt avions ont atterri entre 19 et 20 heures et neuf autres jusqu’à 21 heures ce jour-là. 

Un autre voyageur qui a requis l’anonymat est revenu au Québec sur les ailes d’Air Transat en provenance de la Floride le 17 décembre dernier.

« Je n’ai jamais vu cela à Montréal. Ç’a pris plus de trois heures pour passer les douanes et faire le test PCR. Et pendant tout ce temps, on était collés comme des sardines, on n’avait pas plus d’un pied entre nous », a-t-il raconté.

ADM assure déployer des mesures de protection et de contrôle afin de limiter le virus, ce qui engendre des délais supplémentaires notamment en raison du dépistage des passagers internationaux.

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