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Culture

Colette Provencher révèle ce qui a changé en elle depuis son passage à Sortez-moi d'ici!

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Sabin Desmeules

2023-04-02T10:00:00Z
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Elle avait peur d'avoir peur. Colette Provencher a vaincu en grande partie cette faiblesse en participant à Sortez-moi d'ici!. Elle salue aussi cette vulnérabilité qu'elle a eue, tout comme ses comparses, et qui lui a permis de voir d'autres persoannlités publiques sous un autre jour...

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C'est avec ses enfants, sa sœur, ses neveux et nièces que Colette Provencher regarde les épisodes. «C’est un rituel, on l’écoute tous ensemble.» 

Le moral des troupes semblait à zéro dimanche dernier. «Il n’y a personne qui a eu le moral à terre. Est-ce que les gens sont devenus plus vulnérables? Ça, oui. Et tout le monde, à un moment donné, a été obligé de baisser les bras et d’aller cueillir cette vulnérabilité. Parce que tu es dans la jungle, dans un environnement complètement inconnu, restreint sur le plan des heures de sommeil, tu ne sais jamais quelle heure il est, tu n’as aucun contact avec l’extérieur, tu dois abandonner la prise que tu as sur tout.»

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TOUS LES ÂGES CONFONDUS
Colette bénit le fait que, peu importe l’âge des campeurs, ils sont tous sur un pied d’égalité. «C’est une émission très rassembleuse. Quand je jase avec Livia — j’ai 62 ans et elle en a 21 —, on est capables de se parler d’égal à égal.» 

Revoir les épisodes lui fait revivre l’aventure. «Quand je les vois, je me rappelle d’avoir tout vécu, admet-elle. J’ai vécu chaque moment, chaque minute intensément et avec tellement de gratitude!» 

Colette a participé au Battleship grandeur nature, cette «bataille nasale» au cours de laquelle les ballons qui éclataient sur les joueurs laissaient non seulement des textures peu alléchantes, mais surtout des odeurs nauséabondes. «Ce qu’il faut savoir, c’est qu’il faisait 40 degrés, sans compter le taux d’humidité. Et avant les défis, on avait très peu dormi et peu mangé. Ça vient teinter chaque défi. Mais, psychologiquement, le premier qu’on fait est le plus éprouvant de toute l’aventure.» 

Photo : Dominic Gouin
Photo : Dominic Gouin

 
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CRAINTIVE DE TOUT
Elle avoue avoir peur de tout. «Avant de partir, je ne vivais plus, j’avais tellement peur de cette aventure-là! Mais je voulais y aller parce que je voulais rapporter de l’argent pour mes fondations (la Maison Source Bleue, qui offre des soins palliatifs, et la Fondation Mira, qui fournit des chiens-guides et d’assistance), c’était mon but.» 

Elle n’a pas aimé se retrouver en tête-à-tête avec des rats dans le défi d’élimination, et il y a une raison à cela. «J’habite à l’extérieur de Montréal. J’ai eu des souris dans mon garage, qui sont entrées dans les murs de ma maison et dans mes garde-robes. J’ai dû faire venir un exterminateur. Je pleurais, je tremblais, je ne dormais plus, j’étais malade de peur. C’est épouvantable, ça m’a rendue malade!» Le défi d’élimination a été l’un des pires. «Je me suis mise à trembler en dedans. La peur de ma vie. Je n’ai pas arrêté de leur parler pendant tout le défi. Je n’ai jamais entendu ce que les animateurs disaient. J’en parle et j’ai les deux poings serrés.»      

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VACCINS ET HYPNOTHÉRAPIE
À cause de toutes les bestioles avec lesquelles ils allaient devoir cohabiter, Colette et ses comparses ont reçu des vaccins avant de débarquer dans la jungle du Costa Rica. «On était archivaccinés avant de partir; c’était obligatoire. J’ai été dévastée par les piqûres d’insectes; c’est incroyable!» 

La faim a affecté tout le monde, et Colette n’est pas une exception. «Mais ce n’est pas ce qui m’a le plus dérangée. La peur d’avoir peur a été mon plus gros obstacle à vaincre.» Elle s’était préparée à l’aventure. «J’avais étudié le Costa Rica, écouté des vidéos de survie dans la jungle... Et j’ai fait de l’hypnothérapie chez ma psy pour m’enlever la peur, la faim et toutes ces affaires-là.»

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VIVE LA VULNÉRABILITÉ!
Colette gardera des liens de cette aventure, que ce soit avec Nathalie, Livia, Jean-François... «Marianne m’impressionne. Elle est tellement belle à découvrir! J’ai découvert des gens, là-bas. On était tous vulnérables, chose que, dans la vie, on ne voit pas. On s’est connus comme personne du public ne nous connaîtra un jour.» 

Y a-t-il une Colette d’avant et une Colette d’après l’aventure? «Ce qui n’a pas changé, c’est que je m’appelle Colette Provencher, j’habite à la même place, j’ai mes enfants, mes neveux et nièces, ma famille, mes amis, je mange trois repas par jour, je travaille tous les jours... Ce qui a changé, c’est plus profond. C’est le fait de me faire confiance. Et je suis étonnée, même bousculée, par la reconnaissance des gens. Je suis tellement habituée à ne pas avoir confiance que j’ai de la difficulté à accepter les bons commentaires. Et, aujourd’hui, je suis capable de me dire que, oui, je peux faire ceci ou cela. Dorénavant, j’aurai moins peur d’avoir peur.»      

Ne manquez pas Sortez-moi d’ici! les dimanches à 18h30, à TVA.

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