Colette Provencher parle pour une rare fois de son célibat
Pierre-Luc Houle
Invitée à l'émission éponyme de Marie-Claude Barrette, diffusée mardi matin, Colette Provencher s'est confiée pour une très rare occasion sur son sentiment face à sa vie en tant que femme célibataire.
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Alors que le thème de l'émission était centré sur le célibat, la présentatrice météo de TVA en a profité pour s'ouvrir sur sa vision des choses quant aux relations, mais aussi sur le simple fait qu'elle est bien avec elle-même, donc, elle vit très bien avec le fait d’être célibataire.
Lors de cet épisode, cette dernière était entourée de Louise Sigouin, de Geneviève Gagnon ainsi que de Jordan Dupuis.
Célibataire depuis quatre ans, Colette dit être bien et pas prête à rencontrer la perle rare:
«Je ne veux pas être matchée. Je serai matchée quand je voudrai l'être, mais pour l'instant, non», lançait-elle d'entrée de jeu.
«Quand je suis amoureuse, après ça, j’ai besoin d’un temps d’arrêt, et il n’y a pas de temps limité là-dedans. Je prends le temps que ça prend», a-t-elle avisé.
Elle a renchéri sur un critère bien important à ses yeux, soit l'abondance:
«Je veux l'abondance dans tout; dans les dialogues, dans le bien-être, dans les moments qu'on sera ensemble, dans la connexion, dans tout, dans les sports. Je veux qu'on s'entende bien. Je veux cette abondance-là dans ma relation», s’est-elle prononcée.
«Quand tu es deux, tu as deux fois plus de bonheur, deux fois plus de misère», a-t-elle lancé, en faisant rigoler Louise Sigouin au passage.
Colette expliquait que quand une personne est célibataire, elle n'a pas à vivre les moins bons côtés du partenaire et cela apporte assurément plusieurs avantages.
Elle a également assuré à Marie-Claude Barette que son désir d'abondance, elle l'a déjà comblé dans ses relations du passé, mais ajoute qu'après un grand cheminement thérapeutique, elle comprend mieux ses désirs, mais aussi les choses qu'elle ne veut plus dans sa vie.
«Je viens d'un père alcoolique, donc, mes premières relations [...], la personne était soit alcoolique, toxicomane, ou je ne sais pas quoi [...] Je rencontrais là où je connaissais dans la vie, et là d'où je venais.»
Elle a également fait référence au fait qu'elle provient d'une famille nombreuse et en tant que cadette, elle avait toujours l'impression d'être oubliée, de passer en dernier. Elle avait peur qu'on ne s'occupe pas d'elle, qu’on ne lui accorde pas d’attention. Cela a entre autres fait partie de ses modèles relationnels du passé, qui, aujourd'hui, grâce à la thérapie, ont été réglés.
«J'ai compris ça, je ne veux plus répéter ce pattern-là.»
Elle a ajouté une phrase qui semble bien représenter son travail psychologique et qui est à la fois complètement inspirante:
«Si les conjoints que j'ai eus dans ma vie reviennent vers moi, je ne suis plus rendue là», réfléchissait-elle.
Pour revoir l'épisode, c'est par ici.
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