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L'article provient de TVA Sports
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«C’est dur de regarder ça d'en haut...» - Caufield

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Photo portrait de Jean-François Chaumont

Jean-François Chaumont

2023-01-27T12:40:19Z
2023-01-27T16:35:26Z
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Cole Caufield a une passion débordante pour le hockey. Martin St-Louis a déjà dit que son enthousiasme manquera encore plus au Canadien que sa capacité à remplir le filet adverse.

En conférence de presse vendredi matin au Centre Bell pour parler une première fois de sa blessure à l’épaule droite qui le forcera à rater le reste de la saison, Caufield a raconté une anecdote le décrivant à merveille.

«Je m’ennuie déjà de décocher des tirs, a dit le numéro 22 avec le sourire au visage. Je crois qu’ils ont confisqué mes bâtons dans le vestiaire de l’équipe. En réalité, ils l’ont déjà fait. Ils ont aussi rangé mes patins. Je trouverai ça difficile, mais c’est la meilleure chose pour mon futur.»

Identique à Josh Anderson

Caufield se fera opérer mercredi prochain par Dr Peter Millett à Vail, au Colorado. Il s’agit du même chirurgien que Josh Anderson avait consulté pour une déchirure du labrum à son épaule gauche au mois de mars 2020.

À l’origine, Anderson avait reçu un diagnostic de quatre à six mois, mais il avait eu besoin d’une période de rééducation de sept mois avant de retrouver toute sa force avec son épaule.

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Devant les journalistes, Caufield a refusé d’identifier la nature exacte de sa blessure, mais il a offert un précieux indice en affirmant qu’il recevrait le même type d’opération qu’Anderson.

On peut donc parler également d’une réparation d’une déchirure labrale.

«Je ne ressentais pas trop la douleur, c’était étrange, a raconté Caufield. J’avais mal dans certaines positions pour mon épaule. Je n’avais pas de douleur quand je me faisais frapper; c’était plus quand je tombais. Je trouvais ça difficile à comprendre, puisque je me sentais assez bien. Mais c’est la meilleure chose pour moi de subir une opération pour ne pas encore gérer ça.»

Pour la durée probable de son absence, Caufield a bon espoir de guérir plus rapidement qu’Anderson.

«Tous les athlètes sont différents, a-t-il répliqué. Je suis plus jeune que Josh et j’espère que mon corps réagira plus rapidement. Mais c’était le bon moment pour subir l’opération. J’aurai le temps de guérir et de revenir à 100 % pour la prochaine saison. Je m’attends à une longue route, mais je travaillerai très fort en rééducation.»

Récurent depuis décembre

Caufield traînait ce malaise depuis plusieurs semaines. Il n’a pas eu peur d’offrir des dates sur ses épisodes de douleur, une rareté dans le monde du Canadien pour les joueurs blessés.

«La première fois, c’était juste avant Noël pour un match à Dallas [23 décembre], a-t-il précisé. J’ai fait une vilaine chute sur la glace. Je l’ai replacé quelques secondes plus tard. Ce n’était pas trop mal. La deuxième fois, c’était à Nashville [3 janvier]. Et c’était un peu plus douloureux. L’équipe médicale faisait un bon travail de remise en forme avec mon épaule. Je me sentais bien. Je trouvais que j’étais à 100 % à mon avis.»

«Si nous étions dans une course pour participer aux séries, j’aurais continué à jouer, a-t-il continué. Je n’étais pas le seul dans cette décision. Au départ, je trouvais ça dur de réaliser que c’était la conclusion la plus logique d’opter pour l’opération. Il s’agissait de la meilleure décision à long terme.»

L’Américain de 22 ans a obtenu trois opinions médicales avant de finalement choisir de faire un X sur sa saison.

«Je trouve ça difficile d’abandonner mes coéquipiers, de ne pas être avec eux sur la glace, a-t-il souligné. Je ne mentirai pas : je trouve ça pénible de regarder les matchs de la passerelle de presse. Mais comme je le dis, c’est la meilleure chose pour mon futur. Je reviendrai en parfaite santé.»

Avant de prendre le chemin de l’infirmerie, Caufield se dirigeait vers une première saison de 40 buts ou plus. Il avait marqué 26 buts en 46 matchs, en plus d’obtenir 10 aides, pour un total de 36 points.

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