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L'article provient de TVA Sports
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Cinq Québécois qui frappent à la porte de la LNH

Photo AFP
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TVA Sports

2022-07-02T13:09:18Z
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Les joueurs de l’Avalanche du Colorado viennent à peine de se voir remettre la Coupe Stanley que les regards sont déjà tournés vers la saison 2022-23 avec la tenue prochaine du repêchage amateur et l’ouverture du marché des joueurs autonomes.

Si peu de hockeyeurs québécois représentent des candidats de premier plan pour mettre la main sur le trophée Calder la saison prochaine, alors que les Owen Power, Matthew Beniers ou Shane Wright semblent partir avec une longueur d’avance, plusieurs patineurs de chez nous pourraient se tailler un poste régulier avec leur formation, à l’instar des Alexandre Carrier, Joe Veleno et Nicolas Meloche en 2021-22.

Voici cinq jeunes hockeyeurs québécois qui pourraient percer l’alignement de leur organisation lors de la campagne 2022-23 :

Thomas Bordeleau – Sharks de San Jose

Après avoir défendu les couleurs des Wolverines du Michigan pendant deux ans, Bordeleau a fait le saut chez les professionnels au cours de la dernière saison. Le fils de l’ancien des Canadiens Sébastien Bordeleau, et petit-fils de l’ancien des Nordiques Paulin Bordeleau, a d’ailleurs terminé la saison 2021-22 avec les Sharks, récoltant cinq aides en huit rencontres. À San Jose, il est de plus en plus évident que l’organisation entreprend un virage jeunesse après avoir connu de belles saisons avec un noyau qui se fait maintenant vieillissant. Plusieurs opportunités risquent donc de se présenter pour des postes en attaque. Avec l’expérience accumulée en fin de saison et lors de sa récente participation au Championnat du monde où il a représenté les États-Unis, Bordeleau n’est probablement qu’à un bon camp d’entraînement près de devenir un élément-clé de la relance des Sharks.

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Hendrix Lapierre – Capitals de Washington

Tout comme Thomas Bordeleau, Hendrix Lapierre a goûté à la Ligue Nationale la saison dernière. Le choix de premier tour des Capitals en 2020 a d’ailleurs amorcé sa carrière dans le circuit Bettman de brillante façon inscrivant un but à son tout premier match. Lapierre a disputé six rencontres en début de campagne avec les Capitals avant d’être retourné au niveau junior où il a récolté 51 points en 40 parties avec le Titan d’Acadie-Bathurst. Chez les Capitals, la banque d’espoirs n’est pas énormément remplie et avec la blessure à Nicklas Backstrom, un poste au centre pourrait bien être à remplir à l’ouverture du camp d’entraînement. S’il connaît des matchs préparatoires à l’image de ceux qu’il avait offerts en 2021 alors qu’il avait récolté cinq aides en quatre rencontres, Lapierre pourrait bien se trouver une niche permanente à Washington. Seul bémol, le joueur de centre québécois n’a pas disputé beaucoup de rencontres au cours des dernières années en raison de la Covid-19 et des blessures. Les Capitals pourraient donc être tentés d’être plus prudents en le faisant évoluer quelques mois dans la Ligue Américaine. 

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Jakob Pelletier – Flames de Calgary

Repêché en première ronde avec le 26e choix au total par Calgary lors de l’encan de 2019, Pelletier en a impressionné plusieurs la saison dernière avec le Heat de Stockton. L’ancien porte-couleur des Wildcats de Moncton et des Foreurs de Val-d’Or a d’ailleurs terminé au 3e rang des pointeurs chez les recrues dans la Ligue Américaine avec une récolte de 27 buts et 35 aides en 66 rencontres. Pelletier a d’ailleurs été nommé au sein de l’équipe d’étoiles des recrues du circuit. Chez les Flames, beaucoup de travail attend le directeur général Brad Treveling au cours des prochaines semaines. Avec une marge de manœuvre limitée sur la masse salariale, il doit mettre sous contrat les joueurs autonomes avec compensation Matthew Tkachuk, Andrew Mangiapane et Oliver Kylington, pour ne nommer que ceux-là, en plus de chercher à retenir les services d’agents libres de premier plan comme Johnny Gaudreau. Il faut aussi considérer que Sean Monahan débutera la prochaine saison sur la liste des blessés. Les Flames pourraient-ils également être tentés de racheter le contrat de Milan Lucic? Après tout, il représente un impact de six millions de dollars sur la masse salariale. Le scénario serait donc parfait pour l’arrivée de certains jeunes à Calgary. Même s’il devra rivaliser avec les joueurs de centre Connor Zary et Matthew Phillips, Jakob Pelletier est assurément un des meilleurs espoirs des Flames chez les ailiers. Un avantage qui pourrait s’avérer déterminant lorsque l’heure des choix arrivera pour Treveling et ses acolytes en octobre prochain.

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Samuel Poulin – Penguins de Pittsburgh

Plusieurs postes seront assurément à combler à l’attaque chez les Penguins la saison prochaine puisqu’Evgeni Malkin, Evan Rodrigues, Rickard Rakell et Brian Boyle bénéficient tous de l’autonomie complète. Le fils de l’ancien attaquant du Tricolore, Patrick Poulin, pourrait donc se voir ouvrir la porte du grand club dès octobre 2022. Il faut dire que Pittsburgh n’a pas la banque d’espoirs la plus garnie du circuit, eux qui n’ont repêché qu’une seule fois au premier tour au cours des sept dernières années. Et justement, cette sélection était Samuel Poulin au 21e rang en 2019. Poulin a connu une excellente campagne en 2021-22 avec les Penguins de Wilkes-Barrie/Scranton dans la Ligue Américaine, terminant au deuxième rang des pointeurs de l’équipe. Joueur complet, travaillant et exécutant déjà bien les détails qui peuvent faire la différence, Poulin a toutes les cartes dans son jeu pour trouver sa place dans la formation de l’entraineur-chef Mike Sullivan. 

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Samuel Asselin – Bruins de Boston

Jamais repêché, Asselin s’est vu offrir un contrat par les Bruins de Boston au terme de son stage junior en 2019. L’attaquant natif de Repentigny, qui a remporté la coupe Memorial avec le Titan d’Acadie-Bathurst en 2018, a également mené les Mooseheads de Halifax à la finale du prestigieux tournoi la saison suivante. Auteur de 30 points en 68 matchs la saison dernière à Providence dans la Ligue Américaine, Asselin pourrait profiter notamment de l’absence de Brad Marchand au début de la saison 2022-23 pour se tailler un poste à Boston. Les Bruins ne regorgent pas de jeunes talents et Asselin pourrait bien rivaliser avec des joueurs comme Chris Wagner ou Trent Frederic pour un poste régulier dans la formation. En fait, son parcours pourrait bien s’apparenter à celui de Jeffrey Viel, qui sans avoir été réclamé à l’encan amateur, a chaussé les patins pour 34 parties des Sharks de San Jose la saison dernière. 

Plusieurs autres Québécois risquent de frapper à la porte de la LNH l’an prochain. Il ne faut pas exclure les Mavrik Bourque, Xavier Bourgault ou Benoit-Olivier Groulx de l’équation. Mais, la conjoncture au niveau de leur organisation respective pourrait leur rendre la tâche plus difficile pour se tailler un poste à temps plein dans la grande ligue dès la prochaine saison. 

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