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L'article provient de TVA Sports
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Cinq choses à savoir sur Emilie Castonguay

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Photo portrait de Alex Proteau

Alex Proteau

2022-01-24T23:43:52Z
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Grosse nouvelle dans le monde du sport: la Québécoise Emilie Castonguay a été nommée adjointe au directeur général intérimaire des Canucks de Vancouver. Voici cinq choses à savoir sur celle qui gravit les échelons de la Ligue nationale de hockey (LNH). 

La deuxième femme adjointe au DG 

Âgée de 38 ans, la Québécoise a marqué l’histoire: elle est devenue la première femme à occuper ce poste dans l’histoire de la formation de la Colombie-Britannique.

L'organisation des Canucks assure qu’elle «aura un rôle prédominant dans les négociations contractuelles, gérera la convention collective et aura son mot à dire dans tous les aspects de nos opérations hockey».

Bien que sa nomination soit exceptionnelle, elle n’est pas la première femme à occuper un tel poste dans la LNH. Dans les années 2000, Angela Gorgone en avait occupé un chez les Ducks d’Anaheim.

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Elle a joué au hockey 

Si Castonguay comprend aussi bien la game, c’est parce qu’elle a joué au hockey pendant de nombreuses années. Elle a notamment porté les couleurs des Purple Eagles de l’Université de Niagara pendant quatre saisons. Elle a cumulé 23 points en 121 parties.

Une carrière impressionnante 

Ce n'est pas la première fois que Castonguay marque l'histoire. Il y a quelques années, elle était devenue la première agente de joueurs de la LNH.

Ce n'est pas tout. En 2020, elle a été classée au 13e rang du palmarès des 25 femmes les plus influentes du milieu du hockey par le réseau Sportsnet.

Jusqu’à tout récemment, elle œuvrait au sein de l’agence Momentum Hockey, où elle occupait les postes de vice-présidente et de directrice des affaires juridiques. La femme de 38 ans représentait une demi-douzaine de joueurs, dont Alexis Lafrenière, les frères Mathieu et Pierre-Olivier Joseph, Antoine Roussel et Cédric Paquette.

Des études en droit en l'honneur de sa soeur 

Castonguay détient un diplôme en finance-marketing de l’Université de Niagara, aux États-Unis, et un diplôme en droit de l’Université de Montréal.

Dans une entrevue publiée sur le site de l’Université de Montréal, la Québécoise explique d’où lui vient sa passion pour le hockey. «À la fin de l’adolescence, je jouais à la directrice générale d’équipe et je m’amusais à jongler avec les salaires, se souvient-elle. Et lors du lock-out de 2005 dans la LNH, je me suis intéressée à la convention collective des joueurs.»

Elle raconte également qu'elle a réalisé des études en droit en l’honneur de sa sœur, décédée en 2008, à l’âge de 25 ans, dans un accident tragique. Elle menait alors des études en droit.

«Tout au long de mon parcours, j’ai eu un soutien incroyable de l’Université de Montréal, a-t-elle confié. Les professeurs avaient beaucoup aimé Valérie, car elle était très engagée dans la communauté.»

Sa candidature n'a pas été retenue par le CH 

La semaine dernière, le Canadien de Montréal annonçait la nomination de Kent Hughes à titre de directeur général. Au début du processus d'embauche, le nom de Castonguay a circulé comme successeure potentielle à Marc Bergevin.

Selon le journaliste du Journal Kevin Dubé, elle n’a toutefois pas été rencontrée par le Tricolore.

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