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L'article provient de TVA Sports
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Cinq bons contrats de l’ère Bergevin

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Jean-Michel Bourque

12 octobre 2021
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Marc Bergevin laisse toujours planer le doute sur ses intentions à l’issue de la saison à venir. En mai prochain, il aura passé 10 ans dans la chaise de directeur général du Tricolore. 

Même si son futur est incertain, Bergevin poursuit tout de même son travail avec soin. À preuve, il vient tout juste de s’entendre avec Nick Suzuki sur une prolongation de contrat de huit ans qui rapportera au centre numéro un du Canadien 63 millions de dollars au total.  

Ce contrat pourrait s’avérer être une véritable aubaine pour le CH dans quelques années si Suzuki continue de bien se développer. L’attaquant de 22 ans a certainement le potentiel pour devenir le joueur franchise de la concession.

Ceci nous amène à se pencher sur les bons contrats octroyés par Marc Bergevin à des joueurs du Tricolore depuis son arrivée en poste en 2012. Voici un petit palmarès :

Martin Chevalier / JdeM
Martin Chevalier / JdeM

1-Max Pacioretty - 4,5 M$ par année / 6 ans – signé en 2012

Cette entente est fort probablement la meilleure de l’ère Marc Bergevin. En 2012, Pacioretty n’avait que 24 ans, mais il montrait déjà de très belles choses avec le grand club. Fort d’une saison de 33 buts et de 65 points, l’Américain était déjà le meilleur pointeur de l’équipe à l’époque. Malgré tout, le Canadien avait réussi à s’entendre à long terme avec son meilleur buteur sous la barre des 5 millions de dollars par saison. Max Pacioretty n’a pas déçu ensuite, récoltant au moins 30 buts lors de quatre des six saisons suivantes. Il attendait sans doute la fin de cette entente pour passer à la caisse, mais il l’a finalement fait dans l’uniforme des Golden Knights plutôt que celui du Canadien. Pacioretty écoule actuellement la troisième année d’un contrat de quatre ans qui lui rapporte 7 millions de dollars annuellement avec Vegas.

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Photo d’archives, Martin Chevalier
Photo d’archives, Martin Chevalier

2- Brendan Gallagher – 3,75 M$ par année / 6 ans – signé en 2014

«Depuis son premier jour à Montréal, Brendan a manifesté son amour pour l’équipe et la ville. On sait aussi quel type de joueur il est. Il joue de la même façon contre un rival de 6 pi 8 po ou de 6 pi 1 po, il garde toujours la pédale à fond.» C’étaient les propos de Marc Bergevin le 29 novembre 2014 lorsqu’il a octroyé une prolongation de contrat de six ans à Brendan Gallagher. Le dg du Tricolore ne pouvait mieux décrire son petit numéro 11. Gallagher n’a pas changé de style près de sept ans plus tard. Malgré sa petite stature, il a toujours la pédale au plancher et il est même devenu un marqueur de 30 buts entre-temps. Gally s’est rattrapé financièrement en octobre 2020 signant un pacte de six ans qui lui rapporte 6,5 millions de dollars par saison. Il pourrait s’agir d’un pari risqué pour le Canadien si l’Albertain de 29 ans ne parvient pas à éviter les blessures.

AFP
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3- Carey Price – 6,5 M$ par année / 6 ans – signé en 2012

En 2012, Carey Price devenait l’un des gardiens les mieux payés de la LNH derrière Pekka Rinne des Predators de Nashville à 7 millions et Henrik Lundqvist des Rangers de New York, à 6,875 millions par saison. Marc Bergevin misait gros sur le numéro 31, mais on peut maintenant dire qu’il ne s’était pas trompé. Trois ans après la signature de ce contrat, Price remportait les trophées Hart, Vézina, William Jennings et Ted Lindsay et s’avérait être l’un des meilleurs gardiens de la LNH. À ce jour, il est toujours perçu comme tel, même si son salaire de 10,5 M$ annuellement pèse maintenant très lourd sur la masse salariale du Tricolore.

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Ben Pelosse / JdeM
Ben Pelosse / JdeM

4- Alexander Radulov – 5,75 M$ par année / 1 an – signé en 2016

Au cours de son règne, Marc Bergevin n’a pas eu peur de donner des contrats à court terme à des joueurs plus «à risque». Si certaines de ces ententes n’auront rien donné de très concret pour l’organisation (Alexander Semin ou Ales Hemsky par exemple), celle d’Alexander Radulov s’est avérée être un énorme vent de fraîcheur pour le CH. Même si Radulov a quitté vers Dallas au terme de cette entente, il aura quand même été l’un des favoris de la foule durant son court passage à Montréal. Au cours de sa seule campagne dans la métropole, Radu aura récolté 54 points en 76 matchs et il nous aura fait vivre quelques bons moments, lui qui avait toujours le sourire aux lèvres (avec quelques dents en moins)!

AFP
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5- Paul Byron – 1,16 M$ par année / 3 ans – signé en 2016

Le Canadien en a véritablement eu pour son argent avec ce contrat. En février 2016, Byron avait déjà démontré au Tricolore qu’il pouvait être utile en désavantage numérique en raison de sa grande vitesse, mais il n’avait rien cassé offensivement. Quelques mois après avoir été soumis au ballottage par les Flames, Ti-Paul a quand même reçu un vote de confiance du Canadien qui désirait conserver ses services pour trois autres campagnes. Le petit Franco-Ontarien n’a certes pas déçu ses patrons. Byron a connu trois excellentes saisons avec le CH atteignant même le plateau des 20 buts deux années de suite. Pas pire pour un gars qui ne coûtait que 1,1 millions de dollars annuellement! Byron a ensuite reçu une généreuse augmentation de salaire en 2018 signant un pacte de quatre ans pour 13,6 M$. Malheureusement, les blessures l’ont ralenti si bien que le CH l’a soumis plusieurs fois au ballottage depuis. Il s’est toutefois avéré fort utile au Tricolore en séries la saison dernière.

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