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L'article provient de TVA Sports
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Christian Dvorak devra en donner beaucoup plus

Photo d'archives Martin Chevalier
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Agence QMI

2021-11-09T18:10:36Z
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Le retour de Phillip Danault au Centre Bell mardi soir constitue pour les partisans du Canadien de Montréal un douloureux rappel des insuccès de l’attaquant Christian Dvorak dont les performances laissent à désirer cette saison.

D’après certains amateurs, Dvorak devait remplacer en quelque sorte Danault, qui a signé un contrat de six ans et de 33 millions $ avec les Kings de Los Angeles durant l’été. La nouvelle acquisition du Tricolore était censée assumer quelques-unes des tâches assumées par le Québécois, notamment au plan défensif. Or, les résultats ne sont pas du tout au rendez-vous. 

Représentant un cas incertain en prévision du match prévu en soirée, l’ancien des Coyotes de l’Arizona affiche le deuxième pire différentiel de la Ligue nationale, soit -13. Seul son ancien coéquipier à Glendale Jakob Chychrun (-20) a fait pire jusqu’ici. Et au chapitre de la production offensive, ce n’est pas mieux. Le hockeyeur de 25 ans a inscrit un but et quatre mentions d’aide en 13 parties. Il présente ainsi un pourcentage d’efficacité de 3,7 % sur ses tirs; à titre comparatif, il a terminé la saison précédente avec un rendement de 17,9 %. Seule bonne nouvelle : le natif des États-Unis a remporté 53,6 % de ses mises au jeu.

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Pendant ce temps, Danault connaît de bons moments avec les Kings. Il a totalisé huit points, dont trois filets, en 12 sorties et sa fiche est de +2. Ayant récolté trois points dans le triomphe de 5 à 1 aux dépens des Maple Leafs de Toronto, lundi, il excelle à l’intérieur du cercle des mises au jeu avec un pourcentage de réussite avoisinant les 60 %.

Un contrat qui pourrait donner des maux de tête 

Aussi, l’organisation montréalaise risque de mal digérer le contrat de Dvorak s’il ne se replace pas sur la voie du succès. Il touchera annuellement 4,45 millions $ jusqu’à la fin du calendrier 2024-2025. Pour les deux dernières années de l’entente, une clause partielle de non-mouvement sera en vigueur. Le joueur pourra soumettre une liste de huit clubs auxquels il ne souhaite pas être échangé.

Et en plus de l’aspect contractuel, il y a la compensation à verser aux Coyotes, tel que prévu dans la transaction conclue le jour même où le Canadien a décidé de ne pas égaler l’offre hostile soumise par les Hurricanes de la Caroline à Jesperi Kotkaniemi. Ainsi, les «Yotes» pourraient recevoir de la part du Canadien un choix de premier tour assez intéressant si celui-ci ne figure pas parmi les 10 premiers du prochain encan amateur. L’Arizona doit obtenir en fait le meilleur des deux choix de première ronde détenus par Montréal, sauf s’il fait partie du top 10.

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