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L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

Groenland: Rubio dit à son homologue danois qu’une «relation forte» unit leurs deux pays

Le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Lokke Rasmussen (à gauche), s'entretient avec le secrétaire d'État américain Marco Rubio (à droite) alors qu'ils posent pour la photo officielle lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN au siège de l'OTAN à Bruxelles, le 3 avril 2025.
Le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Lokke Rasmussen (à gauche), s'entretient avec le secrétaire d'État américain Marco Rubio (à droite) alors qu'ils posent pour la photo officielle lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN au siège de l'OTAN à Bruxelles, le 3 avril 2025. AFP
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3 avril à 11h25
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Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a assuré à son homologue danois Lars Løkke Rasmussen jeudi à Bruxelles qu’une « relation forte » unissait leurs deux pays, selon sa porte-parole, au moment où Washington convoite l’île autonome danoise du Groenland. 

• À lire aussi: Menaces de Donald Trump: la première ministre danoise au Groenland pour «renforcer» les liens

« Le secrétaire d’État Rubio a rappelé la relation forte qui existe entre les États-Unis et le Royaume du Danemark », a affirmé Tammy Bruce, dans un communiqué, à l’issue d’une rencontre entre les deux responsables en marge d’une réunion au siège de l’OTAN.

Le communiqué ne mentionne à aucun moment le Groenland, source de vives tensions entre les deux pays.

MM. Rubio et Rasmussen ont échangé une poignée de main, sourire poli, au début de leur entretien sans faire de déclarations à la presse.

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Le ton a viré à l’aigre entre les États-Unis et le Danemark après la visite du vice-président américain JD Vance vendredi sur la base militaire américaine du Groenland où il avait accusé Copenhague de n’avoir pas « fait un bon travail pour le peuple du Groenland ».

« Ils ont examiné les priorités communes, notamment l’augmentation des dépenses de défense de l’OTAN et le partage des charges, ainsi que la réponse aux menaces qui pèsent sur l’Alliance, y compris celles que représentent la Russie et la Chine », a ajouté le communiqué.

« Ils ont également fait le point sur la coordination en cours pour renforcer la stabilité et la sécurité en Europe et pour garantir une paix durable en Ukraine », selon la même source.

Le président américain Donald Trump a dit vouloir prendre le Groenland « d’une manière ou d’une autre » invoquant des raisons de sécurité nationale pour les États-Unis, et a ainsi provoqué la colère du Danemark.

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