Juraj Slafkovsky: «J’aurais aimé en faire plus. J’ai des standards élevés»

Il y avait un revenant sur la patinoire du Complexe Sportif de Brossard, lundi après-midi. À la suite de l’entraînement régulier de l’équipe et des quelques tours de patinoire de Cole Caufield, Juraj Slafkovsky s’est exercé sur la surface de jeu.

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Il s’agissait de ses premiers coups de patin depuis la blessure au genou gauche qu’il a subie le 15 janvier au Madison Square Garden. Blessure qui a mis un terme à sa saison recrue après seulement 39 rencontres.

«J’aurais aimé en faire plus. J’ai des standards élevés, a indiqué le Slovaque, auteur de quatre buts et six passes. Mais bon. Vaut mieux se préparer pour la prochaine saison.»

À première vue, le tout premier choix du dernier repêchage semblait s’être blessé lors d’un contact anodin avec Ben Harpur, défenseur des Rangers. Il a profité de ce passage devant les médias pour révéler que sa blessure était probablement le résultat de deux événements.

«La veille, lors du match précédent, ma jambe s’est tordue lorsque je suis tombé sur la glace. Puis [contre les Rangers], elle s’est encore tordue. Il y avait assurément quelque chose qui clochait dès la première fois.»

De bonnes intentions

Au terme de la saison, Slafkovsky retournera en Slovaquie, sans participer au Championnat mondial, pour passer du temps avec ses proches. Il reviendra au cours de l’été pour amorcer le plus tôt possible son entraînement en vue de la prochaine campagne. 

«Et je serai à 100%. Même à 110%», a-t-il fait savoir.

Au moment de confirmer l’absence du gros attaquant pour le reste de la saison, Martin St-Louis avait soutenu ne pas s’inquiéter pour la suite de sa carrière, qu’il avait bon espoir de le voir reprendre où il avait laissé. À condition qu’il mette les efforts au cours de la saison morte.

Bonne nouvelle. Il semble que ce soit dans les intentions du jeune homme de 19 ans.

«Je sais ce sur quoi j’ai à travailler. Je sais le type de joueur que je suis. J’ai appris beaucoup sur moi au cours de ces 39 matchs. Et je sais que je peux apprendre encore plus au cours de l’été.»

Et il semble que l’organisation voit en lui une copie de Matthew Tkachuk. Puisqu’Adam Nicholas, le directeur du développement hockey chez le Tricolore, l’a invité à visionner plusieurs séquences vidéo de l’attaquant des Panthers.

Voilà qui est loin d’être un mauvais modèle.