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L'article provient de TVA Sports
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CH: Montembeault se prononce sur neuf dossiers d'intérêt

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Anthony Martineau

2022-12-27T13:00:41Z
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Il y a un monde de différences entre s’entretenir avec un joueur des Canadiens au Centre Bell, dans le cadre de ses activités quotidiennes d’hockeyeur et le faire à l’extérieur de l’édifice, lors de l'une de ses journées de congé. 

Pour les patineurs du CH et les journalistes, le domicile du Tricolore est une genre de bulle où tout est décidé et exécuté en fonction du match et/ou de l’entraînement du jour. 

En vidéo principale, voyez la longue entrevue accordée par Samuel Montembeault à TVA Sports.

Les joueurs, bien que disponibles, y ont la tête au rendement qu’ils doivent offrir sur la glace, ce qui est tout à fait normal. Ils veulent se concentrer avant de sauter dans l'action ou ont hâte de faire le vide après un intense effort. Les représentants des médias, eux, ont des délais très serrés à respecter et ne peuvent s’éterniser dans le vestiaire. 

Bref, chaque seconde a son importance, entre les murs de l’amphithéatre de la Sainte-Flanelle. Et cette réalité n’est logiquement pas optimale pour s’asseoir avec un membre de l’équipe et discuter tranquillement.  

Il y a quelques jours, Samuel Montembeault était de passage à Boisbriand pour y recevoir un superbe hommage de la part de l’Armada, son ancien club junior. TVA Sports était sur place. 

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Le gardien Samuel Montembeault a été honoré avant le duel entre l'Armada de Blainville-Boisbriand et l'Océanic de Rimouski, le 16 décembre 2022, au Centre d'excellence Sports Rousseau. CAPTURE D'ÉCRAN / TVA SPORTS / AGENCE QMI
Le gardien Samuel Montembeault a été honoré avant le duel entre l'Armada de Blainville-Boisbriand et l'Océanic de Rimouski, le 16 décembre 2022, au Centre d'excellence Sports Rousseau. CAPTURE D'ÉCRAN / TVA SPORTS / AGENCE QMI CAPTURE D'ÉCRAN / TVA SPORTS / AGENCE QMI

Quelques heures auparavant, l’auteur de ces lignes envoyait un petit texto à la vice-présidente des communications des Canadiens, Chantal Machabée. 

«Salut Chantal. Penses-tu que je pourrai m’entretenir avec Sam avant ou après la cérémonie?»

Moins de deux heures plus tard, une réponse. 

«Allô Anthony. Oui, tout est beau pour ce soir!»

Vous dire à quel point cette ouverture, cette accessibilité de l’organisation facilite le travail d’un journaliste...

Voici donc l'opinion de Samuel Montembeault sur neuf dossiers d’intérêt concernant les Canadiens. 

Sur sa rapide progression, au cours des 18 derniers mois 

«Ça va bien depuis le début de la saison. C’est sûr que le match de sept buts contre les Canucks a légèrement fait mal à mes statistiques, mais je suis globalement très satisfait. J’ai travaillé fort cet été et je suis heureux de mon rendement depuis l’an passé. Maintenant, je souhaite demeurer constant.

«Je pense que mes bonnes performances sont liées à la maturité que j’ai acquis dans les dernières années. La saison dernière a par exemple été plus difficile, mais j’ai beaucoup appris de ça. Je dois aussi donner énormément de crédit à mon entraîneur des gardiens Éric Raymond. Le plan de match qu’il me fournit, la façon qu’il a de m’apprendre les choses... Il m’aide beaucoup à progresser.»

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Sur la possibilité de devenir le gardien no 1 du CH

«C’est certain que j’aimerais ça! Ce serait un rêve de devenir le gardien numéro un des Canadiens de Montréal. Je regarde jouer Carey Price depuis que je suis tout petit. Il a tellement donné au CH dans le rôle de premier gardien. Prendre la relève ne serait rien de moins qu’un rêve.»

Sur ce qui l’a le plus marqué de Carey Price

«Ce que j’ai trouvé le plus impressionnant, c’est lors de son retour sur la glace, l’an dernier, après plusieurs mois d’absence. J’étais alors troisième gardien du club, donc je pouvais l’observer du coin de la patinoire lors des entraînements. 

Carey Price (31) des Canadiens lors de l’entraînement du Canadiens de Montréal au Centre-Bell, à Montréal, le lundi 4 avril 2022. JOEL LEMAY/AGENCE QMI
Carey Price (31) des Canadiens lors de l’entraînement du Canadiens de Montréal au Centre-Bell, à Montréal, le lundi 4 avril 2022. JOEL LEMAY/AGENCE QMI Joël Lemay / Agence QMI

«Aucun joueur de l’équipe ne voulait lancer haut! Je me souviens que Mathieu Perreault était venu me voir après un exercice et il m’avait dit : "Sam, je suis carrément impressionné de lancer contre lui. Je ne veux pas tirer haut". Le respect des joueurs envers Carey m’a vraiment marqué.»

Sur la perception des joueurs vis-à-vis la reconstruction du club 

«Ça ne change pas grand-chose pour nous. Oui, la direction a choisi de donner un gros mandat à plusieurs jeunes, mais ils accomplissent tous un travail exceptionnel. En défense, tous nos jeunes arrières sont très solides. Offensivement, Caufield et Suzuki sont nos meneurs. 

«Bien sûr, nous sommes en reconstruction, mais les entraîneurs nous encadrent tellement bien. Si on continue de se comporter comme ça, le processus de relance sera peut-être moins long que prévu...» 

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Sur ce qu’il aime et aime moins du jeu de ses coéquipiers 

«J’aimerais voir l’équipe prendre moins de pénalités! Évidemment, les désavantages numériques mettent beaucoup de pression sur un gardien. Mais je suis très satisfait de la constance offerte par les gars au niveau de l’effort. Nous nous donnons une chance de gagner chaque soir parce que tout le monde se présente et travaille fort. 

«Oui, nous connaissons parfois des périodes plus difficiles, mais on revient toujours en force et on fait réfléchir l’autre club.»

Sur l’impact de Martin St-Louis auprès des joueurs 

«Je ne sais pas pourquoi, mais chaque fois qu’on se retrouve seuls tous les deux, il me parle en anglais. Et je lui réponds dans la même langue! Pourtant, nous sommes deux Québécois. Je n’ai aucune idée de la raison pour laquelle il fait ça (rires). 

«Il a une très grande présence dans le vestiaire. Les gars l’aiment beaucoup. Il est l’un des rares coachs de la LNH à prendre le temps de rester sur la glace avec les joueurs en extra au terme des entraînements. 

Martin Chevalier / JdeM
Martin Chevalier / JdeM

«Martin est passé par tout ce qu’on vit au quotidien. Lors des voyages ou des séquences plus difficiles, il nous comprend. C’est aussi un excellent communicateur. Il parle beaucoup à chaque gars.»

Sur la date limite des transactions 

«Cette période n’est pas évidente. Ce sont toujours des moments difficiles. Évidemment, j’aimerais que Kent garde tous les gars à Montréal! Ce n’est jamais facile de voir des gars quitter, surtout ceux qui sont là depuis longtemps. Mais peu importe le plan de la direction, ce sera à nous de nous ajuster.»

Sur l'excitant repêchage (2023) à venir 

«On n’en parle pas. On veut gagner le plus de matchs possibles, évidemment. Cette année s’annonce pour être très solide au niveau de la cuvée des jeunes espoirs, donc peu importe notre rang de sélection, on pourra mettre la main sur un bon joueur. 

«L’an dernier, par exemple, on a sélectionné Filip Mesar avec le 26e choix au total et il est un excellent joueur de hockey. Je ne suis pas du tout inquiet en vue de la séance de sélection de cet été.»

Sur le potentiel et les performances de Juraj Slafkovsky 

«Il a les outils pour devenir un excellent joueur. À 18 ans, il est déjà l’un des joueurs les plus imposants de la LNH! Je le trouve très efficace en échec-avant. Il a un bon bâton et est habile pour récupérer des rondelles. Il a aussi un excellent tir, mais il devrait l’utiliser plus souvent! Globalement, je m’attends à ce qu’il soit bon longtemps pour les Canadiens.»

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