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CH: le recrutement est-il vraiment entre de bonnes mains?

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TVA Sports

2023-03-09T23:47:28Z
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Embauché par le CH en février 2022 à titre de co-directeur du recrutement amateur, Nick Bobrov avait auparavant été directeur du recrutement européen chez les Rangers de 2015 à 2021, avant d’être congédié. 

Jeudi soir, en marge du match entre Montréal et New York, Tony Marinaro et Jean-Charles Lajoie ont eu envie d’analyser le travail de Bobrov à l’époque où il évoluait dans la Grosse Pomme. 

Voyez le segment complet en vidéo principale.

«C’est l’une des embauches les plus importantes de l’ère Gorton, jusqu’ici, a d’abord lancé Marinaro. Quand ils l’ont engagé pour prendre la relève de Trevor Timmins, j’ai trouvé le choix très intéressant. Un directeur du recrutement peut être dans ton organisation pour 10 ans. C’est un emploi où tu dois laisser du temps au candidat pour savoir comment ses choix vont se développer.

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«Bobrov en a surpris plusieurs en optant pour Juraj Slafkovsky, lors de son premier repêchage avec Montréal. Plusieurs sont encore d’avis aujourd’hui qu’il aurait dû sélectionner Shane Wright, Logan Cooley, David Jiricek ou encore Simon Nemec. Mais laissons les années nous donner la réponse.»

Justement, nous sommes aujourd’hui en 2023. Du temps, il s’en est écoulé depuis les sélections de Bobrov chez les Rangers. 

Des chiffres qui font peur

Entre 2015 et 2020, l’homme de hockey a jeté son dévolu sur 11 joueurs européens (comme Slafkovsky), lors des trois premiers tours.

Du lot, seuls quatre (Kappo Kakko, Filip Chytil, Nils Lundqvist et Lias Anderson) ont disputé plus de 82 matchs dans la LNH. Et Anderson est aujourd’hui étiqueté «Ligue américaine» beaucoup plus que «Ligue nationale». 

Parmi les sept autres joueurs restants, cinq (Robin Kovacs, Olof Lindbom, Jakob Ragnarsson, Karl Henriksson et Olivier Tarnstrom) n’ont jamais pris part à un match du circuit Bettman, alors que Vitali Kravtsov n’en a joué que 53 et Aleksi Saarela, neuf. 

«Kakko s’est repris depuis quelques mois, mais tu as quand même repêché ce gars-là au deuxième rang, alors que des Moritz Seider, Trevor Zegras et Cole Caufield étaient disponibles», a analysé Marinaro. 

AFP
AFP

«JiC» a cependant émis un bémol. 

«Il faut quand même se rappeler que tout le monde voyait Kakko relativement haut, cette année-là. Certains soumettaient même l’hypothèse qu’il sorte premier, devant Jack Hughes.» 

Le mot de la fin est allé à Tony Marinaro, dont la dernière déclaration laisse place à beaucoup d’interprétation quant à son appréciation du bilan new-yorkais de Nick Bobrov. 

«Les gens se demandent parfois si Montréal devrait prendre exemple sur New York pour bâtir son équipe. Honnêtement, je pense que le CH devrait chercher son inspiration ailleurs. Kane, Fox et Panarin voulaient tous aller jouer là-bas.»

Disons que ça ne nuit pas...

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