Ylönen rappelé pour combler la perte de Dvorak

Les entraînements se suivent et se ressemblent pour le Canadien. À chaque jour qui passe, un joueur du Rocket de Laval est appelé en renfort pour remplacer un vétéran tombé au combat.

Mercredi matin, c’était Jesse Ylonen qui faisait figure de nouveau visage au sein des troupes. Le rappel du Finlandais originaire de l’Arizona a été rendu nécessaire par l’absence de Christian Dvorak. Blessé au bas du corps, le joueur de centre ratera, à tout le moins, la visite des Blackhawks de Chicago.  

• À lire aussi: Trouba frappe encore
• À lire aussi: Incident de Jujhar Khaira: l’Association des joueurs blâmée

Dominique Ducharme a indiqué qu’il devait se plier à un examen d’imagerie par résonance magnétique en après-midi.

Une fois les résultats connus, on devrait en savoir davantage sur la gravité de la blessure que Dvorak a subie en deuxième période de l’affrontement contre le Lightning.

Ylonen, qui a participé au dernier match de la saison régulière du Canadien, le printemps dernier, effectuera donc un retour dans la grande ligue. Il se classe au deuxième rang des pointeurs du Rocket avec une récolte de 14 points, dont quatre buts.

À l’entraînement, il était jumelé à Michael Pezzetta et Cédric Paquette. C’est Ryan Poehling qui prenait la place de Dvorak au centre d’Arturri Lekhonen et de Jake Evans.

Préparation déficiente

Ylonen s’ajoute à Poehling, Pezzetta, Cole Caufield, Laurent Dauphin, Corey Schueneman et Samuel Montembeault, six autres joueurs qui évolueraient dans la Ligue américaine si le Tricolore était pleine santé.

Onze joueurs sur la touche en même temps (incluant Gallagher et Niku, qui doivent se plier au protocole de la COVID-19), c’est possiblement du jamais vu.

Bien sûr, il y a une part de malchance. Mais ce n’est pas l’unique raison de cette hécatombe. D’ailleurs, Ducharme a apporté une explication intéressante.

«Il y a une partie qui vient de la préparation estivale. Ce fut l’été le plus court qu’il n’y a jamais eu dans la LNH. Les gars ont eu une vingtaine de jours de gymnase pour préparer une saison de 82 matchs. C’est certain que ça a un effet», a-t-il argué.

Comme si ce n’était pas suffisant, le Tricolore a procédé à quelques changements de personnel au sein de son équipe d’entraîneurs du conditionnement physique. Ce qui a rendu les suivis et la communication un peu plus déficiente.