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L'article provient de TVA Sports
Sports

CF Montréal: le défi des jeunes gardiens

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Dave Lévesque

2022-02-04T04:21:37Z
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Le CF Montréal compte sur trois jeunes gardiens, mais ce n’est pas un problème pour leur entraîneur, Romuald Peiser.

James Pantemis est le doyen à 24 ans, une année de plus que Sebastian Breza. Jonathan Sirois est le «bébé» du trio à 20 ans.

«C’est un beau défi d’avoir des jeunes gardiens, reconnaît-il. J’essaie de me souvenir comment j’étais à leur âge.»

«Je commençais ma carrière, je jouais et je ne jouais pas. J’essaie de me remettre un peu à leur place pour savoir comment ils se sentent.»

Avantage

On a aussi affaire à un trio de gardiens où la bonne humeur a sa place et où la compétition demeure toujours amicale, quoique professionnelle. Mais cette compétition est surtout très positive.

«Ils sont en compétition, mais elle est très saine. Les trois ont tiré le niveau vers le haut depuis le début de l’année. Il y en a toujours un qui veut en faire plus que l’autre et dans le bon sens du terme.»

«Ils se tirent vers le haut et avec l’ajout de Jo [Jonathan Sirois] cette année, il y a encore plus d’émulsion, il y a plus d’enthousiasme. Ils s’entendent bien et c’est vraiment très agréable.»

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Peiser n’hésite d’ailleurs pas à encourager ses hommes à être en communication constante, ce qui n’est vraiment pas un problème pour eux.

«Ils se parlent beaucoup, ils essaient de se corriger. Je veux qu’ils aient une relation honnête et très ouverte. Je trouve ça très enrichissant.»

Gagner

Avec trois de gardiens de moins de 25 ans, on peut se demander si l’équipe est bien outillée, et cette question, Peiser la repousse du revers de la main.

Il donne rapidement des exemples de jeunes gardiens qui ont su être bons au plus haut niveau assez tôt.

«L’Italie a gagné l’Euro avec [Gianluigi] Donnarumma et il n’est pas très vieux [22 ans].»

«[Iker] Casillas a tout gagné avec le Real Madrid quand il avait 17 ou 18 ans. Il y a des jeunes gardiens qui jouent beaucoup et qui gagnent. Les nôtres ont passé un cap l’an passé et ils ne sont plus aussi verts.»

Peiser espère donc les voir continuer de progresser comme ils le font depuis qu’ils sont avec le club.

À l’écoute

Jonathan Sirois, qui a aussi connu Rémy Vercoutre avant Romuald Peiser, est donc en mesure de comparer les deux approches.

«Ce sont deux personnalités assez différentes, même si ce sont deux passionnés. Avec Romuald, c’est une relation qui se développe chaque jour parce que c’est assez récent.»

Sirois vante l’ouverture d’esprit de son entraîneur qui est là pour élever le jeu de ses gardiens.

«Il est très à l’écoute et transparent, il ne veut pas nous mettre des bâtons dans les roues, il veut nous amener à notre meilleur potentiel.»

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