CF Montréal: l'année de Romell Quioto
Dave Lévesque
Il aurait pu y avoir plusieurs gagnants pour chacun des trois trophées individuels remis jeudi par le CF Montréal.
Pour le titre de joueur par excellence, ça se jouait entre le vainqueur, Romell Quioto, ainsi que Victor Wanyama et Djordje Mihailovic.
Ci-dessus, voyez les commentaires de Romell Quioto, Alistair Johnston, Tomas Giraldo, Gabriel Gervais et Olivier Renard.
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La blessure qui a ralenti Mihailovic en deuxième moitié de saison lui a peut-être coûté le titre, mais il faut reconnaître que c’est pleinement mérité pour Quioto qui a récolté 15 buts et six passes en 30 matchs.
«C’est indiscutable que c’est ma meilleure saison en carrière», a-t-il soutenu par l’entremise d’un interprète.
Honneur collectif
Pour le titre de joueur défensif, c’est Alistair Johnston qui l’a emporté devant Wanyama et Joel Waterman.
«C’est bien que les gens aient voté pour moi, mais n’importe qui dans la brigade défensive et même Sam Piette aurait pu gagner ce prix. C’est un trophée qui va au collectif», a tenu a préciser l’arrière canadien.
«C’est bien que les gens aient voté pour moi, mais n’importe qui dans la brigade défensive et même Sam Piette aurait pu gagner ce prix. C’est un trophée qui va au collectif», a tenu a préciser l’arrière canadien.
«Je suis surtout content de notre progrès défensif au cours de la saison, c’est le jour et la nuit. On se sent en confiance pour aborder les séries éliminatoires.»
C’est tout à l’honneur de Johnston qui a récolté quatre buts et cinq passes en 33 rencontres à sa première saison à Montréal.
«L’adaptation a été difficile, mais ça démontre que quand on s’en tient à ses principes, les choses évoluent. Il a fallu que d’une certaine façon j’oublie comment j’avais appris à jouer jusqu’à maintenant.»
Motivation
C’est une première que ces prix soient remis entre la fin de la saison régulière et le début des séries éliminatoires. On les remettait habituellement au moment du bilan de fin de saison.
Le président et chef de la direction, Gabriel Gervais, estimait que c’était un bel élément de motivation. Et il fallait voir l’ambiance bon enfant qui régnait entre tous les joueurs pour comprendre qu’il a vu juste.
«J’avais connu ça dans le passé d’avoir tout le monde qui célèbre ensemble. On voulait le faire avant les séries pour vraiment souligner le travail fait en saison régulière. C’était symbolique.»
«On célèbre nos joueurs et après on avance en commençant par dimanche contre Orlando.»